Municipales 2020: LREM en quête d’un remplaçant à Benjamin Griveaux
Benjamin Griveaux, ici le 2 octobre 2020, s’est retiré de la course à la mairie de Paris, LREM lui cherche un remplaçant. JOEL SAGET / AFP
Texte par :
RFI
Suivre
La classe politique française a réagi à l’unisson ce vendredi 14 février au matin, dénonçant des attaques personnelles, indignes de la démocratie. Une réunion cruciale va commencer sur ce celui ou celle qui prendra la suite de Benjamin Grivaux en tant que candidat à la mairie de Paris.
PUBLICITÉ
Cette réunion a commencé aux alentours de 14h ce vendredi. Autour de la table, il y a le patron du parti, Stanislas Guérini, les cadres de la campagne de La République En Marche et les membres de la Commission nationale d’investiture.
L’objectif est de sauver ce qui peut encore l’être. Et pour cela, il faut vite désigner un ou une candidate. Plusieurs noms circulent déjà dont ceux des ministres Agnès Buzyn et Marlène Schiappa mais aucune confirmation pour le moment.
Ces attaques ne sont pas dignes de la démocratie. Je crois que nous devons avoir aussi la responsabilité collective de dire « pas ici, pas en France ».
Stanislas Guérini, délégué général de la République en marche
La question est de savoir qui va accepter de prendre les rênes d’une campagne à la dérive, à quatre semaines seulement de l’échéance. Il y aura, quoi qu’il arrive, un ou une candidate du parti présidentiel, martèlent les cadres du mouvement depuis ce matin, qui dénoncent tous une attaque contre la démocratie.
« Il y aura une liste quoiqu’il arrive »
« Personne n’a forcé Benjamin Griveaux à cette décision, a affirmé la député de Paris, Olivia Grégoire. C’est une décision qu’il a prise seul librement, après des heures de réflexion. Aujourd’hui, je suis choquée de la façon dont certaines choses se passent dans notre vie démocratique. Il y aura quoiqu’il arrive une liste (LREM, ndlr) parce que nous avons un programme, nous l’avons présenté hier, cela fait deux ans que l’on travaille dessus et c’est dans ces moments-là, ces moments durs, que l’on voit l’unité d’une famille et je peux vous dire que l’on est unis »
Tous insistent aussi sur le fait que le désormais ex-candidat de La République en Marche avait pris une décision personnelle pour protéger sa famille. Lui-même a dénoncé, dans une vidéo, un torrent de boue qui s’est abattu sur lui et sur sa famille depuis plus d’un an. Le Premier ministre Edouard Philippe vient à l’instant de lui apporter publiquement son soutien.