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Moustapha Diawara, président du CVDM lors d’une assemblée générale d’informations sur l’élection à la HAC : “Le processus a laissé un arrière-goût amer chez nous les acteurs des médias, le nom de Bassidiki Touré a manqué du décret du président de la Transition…” “Nous tenons la promesse qu’avec le CVDM, la presse se fera respecter par tous…”

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Le président du Collectif de veille pour la défense des médias (CVDM), Moustapha Diawara, lors d’une assemblée générale d’information tenue le 12 avril, est revenu à la charge sur l’élection des organisations professionnelles de la presse à la Haute autorité de la communication (Hac), notamment sur l’invalidation de Bassidiki Touré. “Cette assemblée générale, loin d’être une tribune de règlement des comptes, d’invectives ou de tirs groupés ou solitaires contre nos autorités, se veut un espace adéquat pour signifier à la justice de notre pays la confiance qui nous anime, pour exprimer à nos autorités l’importance que nous accordons à la résolution rapide de cette question et pour montrer au monde que la presse malienne est désormais debout pour réclamer ses droits, car elle n’a jamais pêché dans ses devoirs”, dira-t-il. Avant de préciser que “ce processus qui a laissé un arrière-goût amer chez nous les acteurs des médias. Ce, pour la simple et unique raison que par extraordinaire, un nom a manqué sur les trois du décret du président de la Transition, portant nomination des membres du collège de la HAC. Il s’agit de celui de Bassidiki Touré, non moins président actif du bureau de l’Assep”.  Voici le discours du Président du CVDM, Moustapha Diawara.

C’est avec un grand honneur que je prends la parole à l’ouverture de cette assemblée générale d’information au nom des membres de notre Collectif pour souhaiter la bienvenue à tous ceux qui ont fait le déplacement, malgré les contraintes du moment, liées au mois du ramadan. Qu’il me soit permis en ce 12e jour de ce mois béni, de louer la Grâce du bon Dieu pour exaucer nos vœux les plus exaltants pour nous, nos familles, notre corporation et notre pays.

Il y a de cela 20 jours, plus précisément à la date du 25 mars, nous avons tenu une conférence de presse, dans le but de rendre compte à l’ensemble de la corporation de la presse malienne les tenants et les aboutissants du récent processus d’élection, puis de nomination des représentants des organisations de la communication à la Haute autorité de la communication (Hac). Un processus qui a laissé un arrière-goût amer chez nous les acteurs des médias. Ce, pour la simple et unique raison que par extraordinaire, un nom a manqué sur les trois du décret du président de la Transition, portant nomination des membres du collège de la Hac. Il s’agit de celui de Bassidiki Touré, non moins président actif du bureau de l’Assep. Sans revenir sur tout ce qui a été mené comme actions, notamment par la Maison de la presse et ses différentes faîtières, je voudrais tout simplement indiquer que l’ensemble de la presse malienne attend avec espoir, la suite de l’action judiciaire enclenchée contre ledit décret au niveau de la Cour suprême. Une action mise en branle depuis le 27 février. Après, presque deux mois d’attente, l’ensemble de la corporation de la presse malienne est aujourd’hui hantée par l’impatience.

Devant cet état de fait, au niveau du Collectif, nous sommes quotidiennement interpellés par des confrères. Nous sommes permanemment assaillis par des questions, telles : “Pourquoi, la Transition veut ouvrir un front avec à la presse nationale ? Qu’est-ce qui empêche la justice à nous réattribuer notre droit ? De quoi le Collectif a peur pour entreprendre des actions vigoureuses de protestation ?”

Pour répondre à ces questionnements qui sont, il faut le reconnaître, des préoccupations légitimes de nos confrères, sans distinction de médium, nous nous sommes dit qu’il serait judicieux d’instaurer un cadre d’échanges directs, francs et courtois. Un cadre qui permettra encore une fois de plus, de mettre tout le monde au même niveau d’information sur ce que nous sommes en train d’entreprendre, sinon, la voie à suivre pour faire rejaillir la vérité dans cette affaire. Voilà en substance l’objectif de cette assemblée générale.

Cette assemblée générale, loin d’être une tribune de règlement des comptes, d’invectives ou de tirs groupés ou solitaires contre nos autorités, se veut un espace adéquat pour signifier à la justice de notre pays la confiance qui nous anime, pour exprimer à nos autorités l’importance que nous accordons à la résolution rapide de cette question et pour montrer au monde que la presse malienne est désormais debout pour réclamer ses droits, car elle n’a jamais pêché dans ses devoirs.

Ainsi, à la faveur de ce cadre d’échange entre le CVDM et les acteurs des médias, nous aurons la chance de suivre le président de la Maison de la presse, qui nous fera la genèse des actions entreprises et celles en cours. Puis, on avait estimé avoir avec nous les avocats qui portent ce dossier à notre faveur à la Cour suprême (mais pour des raisons stratégiques, déontologiques et procédurales, cela ne sera pas possible). Et le point le plus important de cette assemblée générale d’information, sera sans doute vos interventions, témoignages, contributions et propositions dont la quintessence constituera dans les jours à venir les actions phares du Collectif de veille pour la défense des médias (CVDM) dans cette affaire.

Je ne peux terminer cette allocution, sans adresser mes remerciements les plus sincères au nom du Collectif à vous tous qui, depuis des semaines, contribuez à mieux vulgariser nos activités à travers des articles de presse, des débats radiophoniques et télévisuels. Nous vous exhortons à maintenir ce cap, sinon à redoubler cet effort. Nous tenons la promesse qu’avec le CVDM, la presse malienne se fera respecter par tous.

Inchallah. Merci de votre aimable attention !”

Aujourd’hui-Mali

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