Mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation : Les Nations unies exigent un rapport au Mali
Le Conseil de sécurité des Nations unies exige des autorités maliennes un rapport de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Cette information a été donnée par le secrétaire général adjoint des Nations unies, chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix lors d’une conférence de presse mercredi dernier.
Aux termes d’une visite de cinq jours et demi au Mali, le secrétaire général adjoint des Nations unies, chargé des opérations de maintien de la paix a rencontré la presse malienne pour faire le point de son séjour malien. Il s’agissait de partager avec les autorités maliennes le message d’urgence adopté par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil de sécurité exige la présentation d’un rapport un semestre après l’investiture du président Ibrahim Boubacar Kéita.
Ce rapport, selon Jean-Pierre Lacroix, devrait permettre à l’organisation de se situer par rapport à ce qui a été fait et de ce qui reste à faire dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord. Il a rappelé qu’en plus des autorités maliennes, le retour de la paix nécessite l’implication de toutes les parties prenantes et l’ensemble du peuple du Mali. “La Minusma n’est pas une mission de lutte contre le terrorisme, mais une mission pour aider le Mali à retrouver la paix”, a rappelé M. Lacroix.
Face aux multiples attaques subies par la mission de maintien de la paix au Mali, il a assuré les journalistes que des dispositions sont prises pour améliorer la performance de la Minusma. Pour le conférencier, cette nouvelle disposition des Nations unies démontre sa détermination à aider le Mali à avancer sur le chemin de la paix.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le secrétaire général adjoint des Nations unies a assuré d’un appui aux forces de défense et sécurité malienne et toutes les autres forces engagées au Mali pour la cause car, il reste beaucoup à faire dans la lutte contre le terrorisme.
Cette visite de cinq jours a permis au secrétaire général adjoint des Nations unies d’échanger avec les autorités maliennes, avec les groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale et le chef de file de l’opposition.