Métier de la coiffure hommes à Koulikoro : La misère de l’après fête.

 La coiffure est une activité qui a accompagné l’humanité dans son évolution. Elle demeure un métier économiquement intarissable et reste toujours profitable. A Koulikoro, la coiffure hommes, est longtemps resté la chasse garder des étrangers et n’a intéressé les jeunes de la cité du Meguetan qu’à partir des année 1990. La ruée vers ce métier a donné l’occasion à beaucoup de jeune de se créer de l’emploi.

Meguetan INFOS s’est intéressé à la pratique du métier de la coiffure homme à travers ce reportage de Mamoutou SY qui a éclairci les données sur la coiffure après la fête de TABASKI.

Ibrehima ongiba coiffeur à Koulikoro gare : « l’activité avant et âpres la fête est différente.  Pendant les trois derniers jours avant la fête, je reçois plus d’une vingtaine de personnes par jour. Je peux gagner par jour, plus de 15 000 F CFA ou au-delà. Maintenant après la fête la clientèle se réduit parce que beaucoup de personne se sont coiffées pour la fête donc la clientèle, n’est pas la même », a-t-il signalé. Ila par ailleurs évoqué des contraintes « ce qui sont les fatigues et très généralement c’est la coupure électricité, qui est maintenant un phénomène courant dans ce pays ». Cependant, malgré ces difficultés, le coffreur arrive à subvenir à ses besoins.

Un autre coiffeur Kassim Coulibaly coiffeur à max coiffure Koulikoro : « après la fête, le nombre de client diminue. Mais malgré tout on se ne plaint pas trop, parce que on gagne le peu qui nous permet de survenir à nos besoins. Le frais de la coiffure est estimé à 500 F CFA, selon les différents modèles. Dans la journée on peut atteindre plus d’une dizaine de clients », a affirmé ce coiffeur. Celui-ci non plus a dénombré des difficultés venant des clients. « Il y a souvent des clients qui sont mesquins et qui parlent trop.  Pour, cela il nous faut de la patience, du courage, et le respect, pour s’attendre avec les clients », a signalé le coiffeur

Le métier de la coiffure doit servir de moyen de remettre des jeunes sur la voie de l’auto emploi. Cependant le secteur doit être soutenu par les autorités afin de le rendre profitable pour les demandeurs d’emploi au Mali.

Mamoutou  SY.