Mauvaise gestion des entrepôts maliens dans les ports de transit : Mme le ministre, le DG des Routes et le Directeur des EMAS de DAKAR sont-ils à la base ?
Meguetan Infos
Rien ne va plus dans les entrepôts maliens dans les ports de transit notamment de ceux de Benin, du Ghana, de la Mauritanie et de la Guinée. Les travailleurs souffrent au martyre. Ces entrepôts maliens dans les ports de transit traversent une situation très difficile à cause de la mauvaise gestion. Mme le ministre des Transports s’est-elle impliqué dans leur gestion ?
Dans notre parution du mercredi 29 juin 2022 où nous avons attiré l’attention du ministère des transports et des transports sur la situation désastreuse que vivent nos compatriotes travaillant dans certains entrepôts du Mali.
Il nous revient cette fois-ci de constater que la situation s’empire de jour en jour au point que le Président Assimi Goïta est interpellé pour adoucir les peines de ses travailleurs dont certains sont sur le point d’être expulsés de leur maison pour faute de paiement de loyers car les salaires deviennent rares
Le tableau est noir dans les entrepôts maliens dans les ports de transit. Selon une source, la charge est trop levée par rapport aux recettes. Malheureusement ces entrepôts maliens qui bénéficient des subventions sont aussi insuffisantes à couvrir les charges à savoir les salaires, les loyers et autres. Pourtant ces entrepôts déficitaires, bénéficient des subventions venant du Sénégal. Malheureusement, ces subventions ne viennent pas. L’état actuel de ses entrepôts maliens dans les différents ports cités là-haut est vraiment déplorable. Il n’y a toujours pas de changement. Le payement des salaires des contractuels peinent à être fait. Toujours pour cette source, ils ont tenté des actions à l’encontre de leur direction afin d’obtenir leur salaire et faire face aux loyers et autres dépenses. Il s’agit de l’entrepôt malien au Benin. Là-bas, c’est de l’enfer chez les contractuels. A l’entrepôt de Benin, il n’y a pas de communication, ni d’information entre les travailleurs et leur directeur. Tout le monde se tait. C’est le silence total.
Nos sources indiquent que parfois même, il y a des coupures de courant et d’eau pour des factures impayées. L a mauvaise gestion a atteint un haut niveau. Les familles des travailleurs tombent malade et il n’y a rien pour le chef de famille qui travaille dans l’un des entrepôts pour subvenir aux besoins de la famille. C’est vraiment grave pour une représentation étatique qui n’arrive pas à prendre en charges ses dépenses et celles de ses travailleurs.
Selon notre source, ces mauvaises gestions sont dues au comportement de Mme le ministre des Transports et des Infrasctures, Dembélé Madina Sissoko et certains directeurs généraux dont le directeur général des routes et le directeur des entrepôts de Dakar. Ils sont complices pour leur non manifestation. L’irresponsabilité de certains directeurs est jusqu’aux os à dénoncer ses pratiques inhumaines à cause de leur place et poste.
Mme le ministre des Transports et des Infrasctures en complicité avec ses deux directeurs généraux piétine-t-elle les textes et lois des entrepôts maliens dans les ports de transit ? Si rien n’est fait ces entrepôts meurent à petit feu à cause de la faute des hauts dirigeants du ministère des Transports et des Infrasctures.
Les entrepôts du bénin, de la Guinée, Mauritanie, du Ghana et du Togo en sont illustratifs. Au moment où ses entrepôts sont déficitaires, deviennent du cout des sous directions des entrepôts de Sénégal qui les octroient des subventions surtout insuffisantes à couvrir les charges dont salaires, loyers et autres et qui souvent sont abonnées absentes.
Il est à noter que les fonctionnaires aux entrepôts maliens du Benin sont sans salaires depuis décembre 2021. Au moment où, ses travailleurs loin du pays, attendaient les subventions de 2022 pour s’acquitter des loyers des maisons, ils sont sur le point d’être expulsés pour non-paiement.
Et seuls Mme le ministre, le directeur général des routes et le directeur des entrepôts du Mali à Dakar se la coulent douce au détriment des autres fonctionnaires des EMAS.
Chose impardonnable, les hauts cadres de Bamako ignorent ou font semblant et du coup, les travailleurs de ses entrepôts comptent sur le président Assimi Goïta et son sens de devoir pour prendre des décisions fortes afin de trouver une solution idoine.
Madame le ministre des transports et des Infrastructures a montré ses limites face au problème et se trouve en sandwich entre le directeur national des routes et les entrepôts de Dakar.
Nous continuerons les investigations sur les EMAS dans nos prochaines éditions.
Yattara Ibrahim et Diak
L’Informateur