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Mali : l’opposition demande la démission du Premier ministre

Meguetan Infos

-Le Cadre d’échange déplore des propos du PM qui ne sièent pas pour un responsable conduisant une transition neutre et consensuelle

L’opposition malienne, notamment le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, a demandé jeudi, la démission immédiate du Premier ministre Choguel Kokalla Maiga.

« Le Cadre des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a pris connaissance sur le site de la Primature des propos du Premier Ministre de la Transition suite à sa rencontre avec certains acteurs politiques du pays », a déclaré la même source affirmant que « le Cadre déplore ces propos qui ne siéent pas pour un responsable conduisant une transition neutre et consensuelle ».

L’Opposition a en outre, demandé « la démission immédiate de ce Premier ministre Clanique, agissant contre l’esprit de la Transition ».

« Dans le souci de terminer la transition dans la sérénité, le calme pour un Mali apaisé, le Cadre demande au Président de la Transition de veiller à ce que la Transition soit une période neutre entre tous les acteurs politiques du pays », conclut le communiqué.

En effet, mardi 19 juillet courant, Choguel Kokalla Maiga avait reçu une délégation de l’Union pour la Sauvegarde de la République (USR) conduite par son President Nouhoum Togo.

Au cours de cette rencontre le Chef du Gouvernement a invité les forces du changement à se donner la main pour rendre le processus de refondation irréversible en gagnant les prochaines élections.

Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, avait annoncé en février dernier, qu’il ne reconnaîtra plus les autorités actuelles de la transition à partir du 25 mars 2022, affirmant avoir procédé à l’adoption d’un chronogramme électoral.

Les autorités de la transition au Mali ont fixé, la date 4 février 2024 pour l’élection du président de la République, le 19 mars 2023 pour le référendum constitutionnel et le 29 octobre 2023 pour les législatives.

Une décision qui a permis la levée le 3 juillet dernier des sanctions économiques et l’ouverture des frontières avec les Etats membres imposées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 9 janvier 2022 à Accra au Ghana.

Source: https://www.aa.com.tr/fr/

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