Selon le dictionnaire numérique français le mot « sursaut » veut dire ‘’Mouvement brusque occasionné par quelque sensation subite et violent’’. Dans son discours à la nation le mardi dernier à l’occasion du quatrième anniversaire de l’accord pour la paix issu du processus d’Alger, signé entre le Mali et les groupes armés, le président de la république Ibrahim Boubacar kéita a invité au sursaut nationale national contre l’embrasement actuellement de la situation sécuritaire au centre du Mali. Une situation qui passe par au-dessus de l’imaginable du peuple malien dans sa généralité. Ce sursaut n’a pas répondu à sa définition à la malienne face à la crise qui s’émancipe contre le gré du peuple malien.
Un sursaut national du peuple malien alors même qu’on a tout vu et tout compris. Les maliens sont restés derrière le Mali et ses responsable, il faut le signaler. Car le Mali jusqu’ici a été au centre de toutes les orientations d’idée et d’intention pour la paix et la concorde. On est resté toujours derrières les hautes autorités maliennes sur la base d’une confiance immuable pour la mise en œuvre de programme de sortie de crise. Les maliens sont dans la logique que seule une union sacrée et la marche commune du peuple peuvent constituer des terrains favorables à la recherche de solution durable à crise malienne. Le peuple malien a compris qu’il faut faire usage des valeurs sociétales dans la recherche de la solution à cette crise interminable, car le Mali est fruit d’un ensemble de valeur légué par le temps et qui a fait du Mali, une entité particulière sur le plan sociopolitique et géopolitique.
Mais toujours est-il que, l’inertie laxiste, le déficit de communication valable entre les responsables et le peuple malien qui a occasion une montée fulgurante de la tension par rapport à cette situation latente de la crise au Mali. « La communication fait des bons partenaires ». Toute chose qui a failli grandement dans l’interaction et entraîna une détérioration de la confiance entre le peuple et les responsables du pays. Parce qu’elle c’est après mille attaques qui ont coûté la vie à des centaines de nos compatriotes que le sursaut prendra une forme avec un nez pour respirer à l’intention du peuple malien.
Le sursaut pour le Mali souhaité par les plus hautes autorités nationales vient en retard. Dans 18 mois, le Mali a enregistré plus de 900 morts capitalisées dans diverse intervention de groupes armées d’autodéfense, des bavures interethniques… S’en est de trop pour les maliens qui ne maîtrisent plus la situation et se trouvent dans un dilemme absolu car ne savent plus quand et où le carnage se pointera demain.
A quoi servira le sursaut, quand le peuple malien est pertinent que cette situation lui est imposée par des mains invisibles qui étouffent l’Etat malien dans son appareil de gestion ? Les maliens sont unanimes que même le premier responsable à les mains liées dans cette histoire. Un aspect qui complique la réussite de ce sursaut nationale du Mali face à la crise que les maliens ne maîtrisent plus.
Nayté
