Data science : concertations pour la mise place d’un laboratoire malien
Meguetan Infos
L’incubateur Jokkolabs, à Bacodjicoroni, a abrité ce samedi 9 octobre, une Conférence pour la mise en place du laboratoire malien de Data science, d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle. C’était au cours d’un webinaire avec des experts maliens travaillant un peu partout dans le monde.
« Si nous ne travaillons pas vite à mettre en place des pôles de recherche en informatique dans les universités maliennes, nous le regretterons », a indiqué dans son mot introductif le Professeur de physique Diola Bagayoko, membre de la Société Américaine de Physique. Également en ligne depuis les Etats Unis, le chercheur Hamidou Tembiné, spécialisé dans les jeux d’évolution et les jeux co-opétitifs de type champ moyen.
« Tout ce qui est data science est encore nouveau même en Occident », a expliqué Abdoulaye Diarra, consultant dans le domaine de Data science en ligne depuis la France. Selon lui, le Mali a intérêt à mettre en place ce laboratoire pour ne pas être en retard dans ce secteur. « Sans données, il n’y a pas développement durable », a affirmé Nathalie Sidibé, spécialiste de la cartographie numérique et des données géo-spatiales.
Pour construire par exemple une maternité, explique Nathalie, un gouvernement doit prendre en compte certaines données, notamment la proportion de femmes en âge de procréer dans la zone, la distance par rapport aux autres maternités… Pour un mécanicien par exemple, explique Hadèye Maïga, la data science lui permet de savoir avec une bonne probabilité quand est-ce qu’une pièce sur un véhicule X sera remplacée. Cela lui permet de renouveler son stock en conséquence.
« Nous avons décidé de faire la promotion de la Data science, de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle dans notre pays », a assuré Bourama Doumbia, initiateur et coordinateur de la conférence en ligne. L’Agriculture, la sécurité, le transport, la santé, les finances… sont autant de secteurs impactés, selon Doumbia, par l’évolution Data science, de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle. « La prochaine génération doit être préparée à cela », a-t-il conclu.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
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