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Mali : Geste de solidarité du président de la République à l’endroit des pupilles

 Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a remis lundi à Koulouba, un chèque de 180 millions de francs CFA à trois cents pupilles sous les ors de la République, venus de cinq régions (Ségou, Mopti, Koulikoro, Sikasso et Gao), des garnisons militaires de Kati et du District de Bamako, a constaté l’AMAP.

Le Chef de l’Etat a également remis à ces enfants  qui ont perdu un parent, mort en défendant le Mali ou victime de catastrophes naturelles, une carte d’identification.

Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré que le sacrifice de nos soldats ne sera jamais oublié avant de préciser que l’impératif de solidarité vis-à-vis de leurs familles et ayants droit sera assumé, malgré les contraintes objectives auxquelles l’État fait face.

Le Président Keïta  a exhorté l’ensemble des Maliens à prendre l’exacte mesure de la situation du pays et de se comporter comme « les citoyens d’un pays en guerre».

«Une trêve sociale est nécessaire, elle participe de notre commune obligation de vouloir que le Mali gagne cette guerre injuste qui lui est imposée», a souligné le Chef de l’Etat qui a annoncé que l’Onapuma aura son siège et que cette cérémonie sera organisée tous les ans.

Le ministre de la santé et de l’Action sociale, Michel Hamala Sidibé a saisi l’occasion pour rappeler que plusieurs actions ont déjà été initiées à leur profit, dont des cours de soutien scolaire, une préparation au concours d’entrée au Prytanée militaire, des distributions de kits scolaires et d’hygiène.

La qualité de pupille permet aux enfants qui la reçoivent de bénéficier d’une protection particulière. Faut-il le rappeler, il y a les pupilles de la Nation et ceux de l’État. Les premiers sont des enfants mineurs dont un des parents a été blessé ou tué lors d’une guerre, d’un conflit armé ou en rendant certains services publics.

Font également partie de ce lot, les enfants ayant perdu leurs parents des suites de catastrophes naturelles reconnues par l’État. Et les seconds, ceux de l’État, sont les enfants mineurs abandonnés, de parents inconnus, de mère malade mentale sans substitut parental valable, de parents condamnés à de lourdes peines privatives de liberté et sans substitut valable.

Leur prise en charge s’améliore depuis la création, en 2018, de l’Office national des pupilles en République du Mali (Onapuma).

ID/KM

(AMAP)

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