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Mali : 4 222 400 personnes, soit 20% de la population concernée par la vaccination contre la COVID-19

Par maliweb.net

Au Mali, la première phase de vaccination  contre le COVID-19 a démarré dans la capitale malienne depuis le 31 mars dernier et devrait concerner  4.222 .400 personnes, soit 20%  de la populationLes autorités se mobilisent pour une meilleure adhésion  des populations à la campagne de vaccination.

L’inoculation des  doses de vaccins AstraZeneca AZD1222 produit par le Serum Institute of India (SII)  et acquis par le Mali sous la Facilité COVAX a démarré depuis  près de deux semainesLes autorités régionales du district de Bamako veulent  briser la chaîne de transmission de cette terrible  pandémie qui a connu des fortes proportions de contamination ces derniers jours.  Le taux de contamination varie de 150 à 400 cas positifs par jour. Trop pour le chef de l’exécutif Mali, le Président Bah N’Daw, qui a présidé, le vendredi dernier, un conseil supérieur  de défense nationale contre la COVID-19. De nombreuses mesures restrictives allant à la fermeture des lieux de rassemblement.

Le district de Bamako, où le plus grand taux  de cas positifs, est retenu pour cette première phase de vaccination. Pour ce faire, la direction régionale du développement social du district de Bamako a entrepris une campagne  de plaidoyer  pour une meilleure adhésion. Cette campagne entamée depuis plusieurs jours a réuni au gouvernorat de Bamako   les chefs et coordinateurs de quartier, les leaders des associations féminines, des jeunes et les élus du district pour qu’ils soient des relais auprès de la base.  La capitale malienne  demeure la localité la plus touchée du pays avec 75% de cas de COVID-19, selon des indicateurs fournis par la direction régionale du développement sociale.

A travers cette campagne de plaidoyer,  les autorités du district  veulent  réduire la morbidité et la mortalité attribuables à la COVID-19. Sur le plan national, la campagne de vaccination contre la pandémie ciblera en premier lieu 4 222 400 personnes, soit 20% population totale. Selon la direction régionale du développement social, 844 480  agents socio-sanitaires, 1 266 720 personnes âgées de 60 ans et plus sont concernés par cette campagne en cours. Egalement  les 2 111 200 personnes souffrant d’autres problèmes de santé comme  l’hypertension artérielle, des problèmes cardiaques ou pulmonaires, le diabète, le cancer… seront vaccinées.

Le gouvernement est confronté  à un problème d’adhésion à la campagne de vaccination à cause des informations autour du vaccin AstraZenecca qui provient de l’occident. Et c’est ce défi que  les autorités du district de relever. « Le Mali a acquis le vaccin d’AstraZenecca de l’Inde et non celui fabriqué en Europe », explique  un agent de plaidoyer de la direction régionale du développement social.

« Le vaccin est sûr », insiste, à sont tour,  la directrice nationale de la solidarité et du développement sociale, qui a hissé sa carte de vaccination contre le COVID-19 en guise d’exemple devant la salle. Pareil pour le représentant du gouverneur qui a annoncé également devant les chefs de quartiers, les responsables des associations des jeunes  et des femmes du district qu’il a lui-même fait le vaccin. « Les effets de la mauvaise campagne sur le vaccin est très important dans cette situation », a déploré le représentant du gouvernorat, ajoutant que les autorités maliennes ne vont  jamais importer un vaccin  causant la mort des Maliens. Il faut noter que contrairement à beaucoup de pays  de fortes contaminations, où les stades ont été réquisitionnés pour inoculer la dose du vaccin au patient, au Mali, c’est plutôt  les hôpitaux, les Centres de Santé de Référence, les centres de santé communautaire, les quartiers, les villages, les hameaux qui  ont été retenus pour la vaccination.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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