Macron aux Etats-Unis: la rude journée du président français
Et le véritable coup de sang de Donald Trump dans le bureau ovale sur l’accord nucléaire iranien – « un désastre, une honte », a-t-il martelé – au tout début des entretiens a nettement rafraîchi l’atmosphère, et en tout cas gommé les sourires de franche camaraderie et de complicité que tous deux avaient affiché dès la descente d’avion du président français lundi après-midi.
Pas d’avancées
Emmanuel Macron, qui assurait il y a deux jours encore qu’il n’y avait pas de plan B, a finalement proposé un nouvel accord sur l’Iran aux contours encore assez flous. Signé sous la présidence Obama, par la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Russie et la Chine d’un côté, la République Islamique d’Iran de l’autre, ce premier accord n’a jamais eu la bénédiction de Donald Trump. Avant même son arrivée à la Maison Blanche, il promettait de déchirer ce texte laxiste. Pour Donald Trump, si l’accord n’est pas durci avant le 12 mai prochain. Le régime des mollahs devra faire face à de nouvelles sanctions américaines.
« Very special relationship »
Le président français devrait retrouver le sourire en s’adressant cet après-midi au Congrès américain, un moment fort de cette visite d’Etat ; un honneur de s’adresser à l’ensemble des élus du Congrès, fait valoir l’Elysée. Le président Macron devra s’exprimer pendant une demi-heure, tout en anglais, à la tribune, pour vanter notamment ce qu’il appelle la « very special relationship », « la relation très spéciale » entre le France et les Etats-Unis : 250 ans d’alliance, une amitié jamais démentie malgré parfois quelques incompréhensions.
SOURCE:RFI