Lutte syndicale: La synergie syndicale des enseignants de Koulikoro plus déterminée que jamais dans leur engagement.

le 30 /05/2019 dans la cour de l’école du centre, s’est tenu une assemblée générale qui est la suite d’une longue discorde entre le Gouvernement et la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. l’ordre du jour consistait à faire la restitution de la conclusion du mémorandum du lundi 20 /05/19signé entre le gouvernement et les syndicats. Un accord qui a mis fin une grève qui a duré plusieurs mois d’arrêt des cours. Au cours de cette rencontre les enseignants ont exprimé leur détermination à aller jusqu’au de leur effort pour l’amélioration de leur condition de vie professionnelle.
A cet effet la synergie syndicale de Koulikoro se trouve dans l’obligation de respecter sa propre tradition, en tenant une assemblée générale d’information afin de restituer le rapport de conclusion du mémorandum entre le gouvernement et la de synergie au niveau national qui a mis fin au mot d’ordre de grève. En ce qui concerne les points de revendication sur les 10, il faut signaler que 8 ont été l’object d’accord.
Avec une telle détermination de la part des enseignants accompagnés d’une batterie de solidarité pour un changement de leur cadre professionnel, ils ont été au bout de leur détermination en supportant tous les coups notamment les retenus et suspension des salaires, des menaces de toute sorte jus qu’a l’aboutissement de leur bataille. Ce qui fut choses faite en accord avec le gouvernement. Le gouvernement réticent au départ était obligé de fléchir de son côté en jouant sa partition dans le jeu.
Il est vraie que le développement d’un pays passe par une bonne éducation, si les acteurs de cette manoeuvre, qui sont les enseignants veulent l’amélioration de la qualité de leur cadre professionnel, il ne doit pas y avoir de problème dans la mesure où c’est la voie indiscutable sur laquelle le développement du pays passe impérativement.
Cependant il nous revient à se demander sur le sort des élèves au compte de cette année scolaire 2018-2019.
La diabolique stratégie de sauver l’année, n’est plus d’ordre du jour, il faut plutôt sauver l’école malienne. La succession interminable des gestions de spectre d’année blanche est d’ordre un caractère défectueux de la politique éducationnelle par les responsables de l’école malienne. Il faut en finir avec cette fuite en avant en faisant face aux vrais problèmes du Mali.
Amadou Traoré