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Lutte contre l’immigration irrégulière : La BSIC Mali fait don de 15 tricycles à des associations de jeunes

Meguetan Infos

Les associations de jeunes de 15 communes répertoriées comme zones à forte migration ont reçu chacune un tricycle. Une initiative du programme TOUNKARANKE financé par la Banque Sahélo Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC-Mali) et ses partenaires. La cérémonie de remise des dons était présidée, ce samedi 11 janvier, au siège de la BSIC, par le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine.

 « La BSIC-Mali) s’est engagée dans l’initiative citoyenne du programme TOUNKARANKE pour trois raisons », a indiqué Robert Demba Dao, Directeur général de la BSIC Mali. D’abord, explique-t-il, parce que l’initiative vient d’un jeune pour prouver qu’à cœur vaillant rien d’impossible. Ensuite, l’initiative ouvre le chantier de « l’inclusion financière dans le monde rural ». Enfin, parce que l’initiative fait la promotion de l’entreprenariat en milieu rural.

Aux dires du Directeur général de la BSIC Mali, le don est une initiative tripartite entre le Programme TOUNKARANKE, l’Association des Jeunes de la Commune et les partenaires Bancaires dont la Banque Sahélo Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC-Mali). Le mot de mobilisation de toutes les parties, selon Robert Demba Dao, est : « La Bancarisation dans nos villages ».

Au total 58 communes dans les Cercle de Diéma, Yélimané, Nioro du Sahel, Kolokani et Oussoubidiagna sont concernées par le projet de remise de tricycles aux jeunes des zones à forte migration. « Le premier lot du projet porte sur la remise de 15 tricycles à 15 communes », a précisé Cheick Sall, responsable du programme TOUNKARANKE. En amont du projet, a expliqué Cheick Sall, une enquête a été menée pour comprendre pourquoi malgré les nombreux projets dans ces zones, le nombre de candidats à l’immigration ne faiblit pas.

Les résultats de l’enquête ont montré qu’il faut des activités génératrices de revenus pensées par les jeunes eux-mêmes. « Dans les zones ciblées, les moyens de transports notamment le tricycle sont très importants », a informé le porteur du projet Cheick Sall. Les colis expédiés dans les communes par les expatriés, détaille-t-il, doivent être acheminés dans les villages. Pour cela, ces tricycles seront utilisés ainsi que dans le cadre d’autres activités pour générer des revenus pour les associations de jeunes.Prenant la parole, le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Moussa Ag Attaher, a salué le début de la phase opérationnelle de l’initiative du Programme TOUNKARANKE. Selon le ministre, il s’agit d’une initiative inclusive qui appelle à la coopération et à l’union des forces pour lutter contre la migration clandestine. La cérémonie a pris fin par la remise de la clé du tricycle à la commune de Toya par le ministre.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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