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Lutte contre les BVG : sous le signe du rôle et responsabilité de la famille et de la communauté dans la promotion des valeurs pour l’abandon des violences faites aux femmes et aux filles

Meguetan Infos

Dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Femme et de l’Enfant et de la Famille a lancé, le vendredi 13 décembre à Bamako, la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles sous le thème : « Rôle et responsabilité de la famille et de la communauté dans la promotion des valeurs pour l’abandon des violences faites aux femmes et aux filles au Mali ».

Les violences basées sur le genre (VBG), y compris les abus et harcèlement sexuel, représentent un abus de pouvoir et de confiance totalement inacceptable. Leurs racines sont totalement ancrées dans les déséquilibres des pouvoirs, souvent liés et en particulier, à l’inégalité entre les sexes. Elles touchent les plus souvent les femmes et les filles, mais n’en n’épargnent toutefois pas pour autant les hommes et les garçons, au même titre que les personnes les moins puissantes, dans certaines situations ou plus marginalisées pour diverses raisons.

La campagne des 16 jours d’activisme contre les VBG vise à renforcer la mobilisation sociale des acteurs pour réduire le cas de violence faites aux femmes et aux filles au Mali. Selon Didier Tambwe, représentant du Représentant du Bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Mali, « les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre » est une campagne et une occasion pour sensibiliser l’opinion publique et susciter l’engagement en faveur des du changement, à travers les messages d’engagement. « Les violences faites aux femmes sont totalement évitables. Nous pouvons mettre un terme à cette crise en nous montrant toujours solidaires du nombre toujours plus important de personnes qui se manifestent pour dire ‘’ça suffit’’ ! »,a -t-il exclamé.

Selon Didier Tambwe, l’OMS est unie pour l’initiative 2030 pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et nous promouvons la tolérance zéro à l’égard de toute inconduite sexuelle. Tout en souhaitant plein succès à la réussite pendant les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, il a indiqué que le vœu de l’OMS est de voir la question de la violence basée sur le genre reflétée dans toutes les législations, politiques et programmes qui seront adoptés au Mali. « Il s’agit d’une question de droit que nous avons tous en partage. Il s’agit des valeurs de l’OMS que nous nous engageons à mettre en pratique », a-t-il fait remarquer.

Au Mali, le thème de l’édition 2024 est : « Rôle et responsabilité de la famille et de la communauté dans la promotion des valeurs pour l’abandon des violences faites aux femmes et aux filles au Mali ».  A travers ce thème, les parties prenantes se mobiliseront davantage pour la pleine participation des familles et des communautés au processus d’abandon des violences faites aux femmes et aux filles. Les facteurs favorables à ces violences doivent être analysés en vue de trouver les mécanismes socioculturels endogènes pour non seulement prévenir les VBG mais aussi y répondre.

Il convient de rappeler que la cérémonie s’est déroulée en présence de Harouna Diakité, représentant la directrice nationale du programme pour l’abandon des violences basées sur le genre au Mali.

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net

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