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Lutte contre la consommation de drogue : Le Réseau Épidémiologique Ouest-Africain sur la consommation de drogue au Mali à pied d’œuvre

Le mercredi 15 mai 2019, l’Institut National de Formation Judiciaire “Maître Demba Diallo” a abrité les travaux du lancement du Réseau Épidémiologique Ouest-Africain sur la consommation de drogue au Mali. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par M. Cheick Tidiane Traoré, le Représentant du Ministre de la Justice Et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, entouré du Coordinateur du projet, Daniel Akwasi, Chef de l’Unité de lutte contre la drogue de la CEDEAO et du Directeur dudit l’institut, Toubaye Koné.

 

Selon Cheick Tidiane Traoré, le lancement de ce réseau au Mali va renforcer les capacités de nos Spécialistes pour atteindre les objectifs que sont la collecte et l’analyse des données fiables sur l’usage de la drogue ainsi que la réparation de nos enquêtes sur l’offre et l’usage des drogues illicites.

L’occasion était bonne pour M. Traoré de remercier la CEDEAO pour cette belle initiative ensuite il a affirmé au nom du Gouvernement que les Rapports sur la situation épidémiologique sur la consommation de la drogue au Mali seront régulièrement transmis à temps et avec la qualité requise.

Et il explique qu’entre 2015 et 2017, nos forces en charge de la mise en application de la loi sur le terrain ont saisi d’énormes quantités de drogues et arrêté 612 trafiquants avec plus de 24 tonnes. Selon lui, le cannabis se classe au 1er  rang suivi de la cocaïne (29,867 kg) et du tramadol d’ailleurs c’est ce qui motive les organisateurs à poursuivre les coupables.

Pour le Coordinateur Akwasi, l’impact grave des drogues illicites sur la santé, le développement, la paix et la sécurité est reconnu de tous.

Toujours, selon lui, suite à la consommation des drogues environ 190.000 personnes meurent chaque année le Rapport mondial sur la consommation de drogues de 2017.

Les problèmes causés par la toxicomanie ont également des effets qui jouent sur les familles, les communautés voire la nation toute entière. A l’heure actuelle, grâce aux efforts combinés de la CEDEAO, de l’UNODC et WENDU, il a été mis en place, dans 8 pays de la Sous-région, des dispositifs et le lancement du programme d’aujourd’hui en fera le neuvième rang.

Il faut rappeler que ce programme était financé par l’Union Européenne à travers un don fait à la commission de la CEDEAO.

Aïssata DIARR

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