Liverpool a fait sortir Naby Keita de la Guinée après le coup d’État militaire
Le milieu de terrain de Liverpool, Naby Keita a quitté la Guinée et devrait rentrer au Royaume-Uni après le coup d’État militaire dans son pays.
Cela survient un jour après que Liverpool a déclaré qu’ils étaient en contact avec les autorités pour assurer le retour en toute sécurité de Keita. La Guinée devait accueillir le Maroc lors d’un match de qualification pour la Coupe du monde lundi 6 septembre, auquel Keita devait prendre part, mais un coup d’État des forces armées guinéennes a entraîné le report du match et la fermeture des frontières du pays.
Une déclaration de Liverpool lundi disait : « Nous sommes en contact permanent avec Naby (Keita) et avons eu une communication régulière via la direction de son équipe nationale. Nous sommes convaincus qu’il est en sécurité et bien soigné. De toute évidence, la situation est fluide et nous maintiendrons un dialogue régulier avec les autorités compétentes alors que nous travaillons pour ramener Naby à Liverpool en temps opportun et en toute sécurité. »
Les joueurs marocains ont également pu prendre un vol vers leur pays d’origine.
Le sélectionneur marocain Vahid Halilhodzic a déclaré dimanche au journal français L’Equipe qu’ils pouvaient entendre « des coups de feu… à proximité toute la journée« .
«La situation politique et sécuritaire actuelle en Guinée est assez volatile et est étroitement surveillée par la FIFA et la CAF », indique un communiqué de la FIFA. « Pour assurer la sûreté et la sécurité de tous les joueurs et protéger tous les officiels de match, la FIFA et la CAF ont décidé de reporter le match. Les informations de reprogrammation seront disponibles à une date ultérieure. »
Les soldats ont affirmé à la télévision nationale qu’ils avaient dissous le gouvernement et fermé toutes les frontières terrestres et aériennes. Le club de Keita a été rassuré sur le fait que le joueur de 26 ans était en sécurité et peut désormais se détendre en toute sécurité alors qu’il quitte la Guinée, selon le journaliste Carl Markham.