Liu Xia, veuve du dissident Liu Xiaobo, Prix Nobel de littérature, libérée par la Chine
La veuve du dissident chinois Liu Xiaobo est arrivée mardi à Berlin, retrouvant la liberté huit ans après l’attribution à son mari du prix Nobel de la paix, qui lui a valu de vivre depuis en résidence surveillée. L’avion à bord duquel se trouvait Liu Xia, qui n’a jamais été condamnée pour aucun motif, a atterri peu avant 15H00 GMT à l’aéroport berlinois de Tegel, presque un an jour pour jour après la mort de Liu Xiaobo, le 13 juillet 2017, peu après sa sortie de prison.
Le gouvernement chinois a autorisé Liu Xia, la veuve du dissident Liu Xiaobo, à embarquer dans un avion à destination de l’Allemagne dans la matinée du 10 juillet 2018, presque un an jour pour jour après la mort de son mari, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le gouvernement allemand a négocié la libération de Liu Xia, dont la santé s’est considérablement détériorée pendant près de huit ans d’assignation à résidence. Cette femme de 57 ans s’est ensuite engouffrée dans une fourgonnette qui l’attendait sur le tarmac, sans faire de déclarations, selon des journalistes de l’AFP sur place.
La veuve du dissident chinois Liu Xiaobo est arrivée mardi à Berlin, retrouvant la liberté huit ans après l’attribution à son mari du prix Nobel de la paix, qui lui a valu de vivre depuis en résidence surveillée. L’avion à bord duquel se trouvait Liu Xia, qui n’a jamais été condamnée pour aucun motif, a atterri peu avant 15H00 GMT à l’aéroport berlinois de Tegel, presque un an jour pour jour après la mort de Liu Xiaobo, le 13 juillet 2017, peu après sa sortie de prison.
Le gouvernement chinois a autorisé Liu Xia, la veuve du dissident Liu Xiaobo, à embarquer dans un avion à destination de l’Allemagne dans la matinée du 10 juillet 2018, presque un an jour pour jour après la mort de son mari, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le gouvernement allemand a négocié la libération de Liu Xia, dont la santé s’est considérablement détériorée pendant près de huit ans d’assignation à résidence. Cette femme de 57 ans s’est ensuite engouffrée dans une fourgonnette qui l’attendait sur le tarmac, sans faire de déclarations, selon des journalistes de l’AFP sur place.
Aucune charge ne pesait contre Liu Xia. Pourtant, la poétesse et artiste était forcée de vivre dans la solitude de son appartement, sans la possibilité de voir ses proches. Un traitement dont elle porte les traces, selon le dissident Hu Jia : « Au cours de ces dernières huit années, elle vivait comme une prisonnière, tout comme son mari. Liu Xia disait que le Parti communiste considérait son amour comme un crime. Elle était punie pour aimer Liu Xiaobo. Les autorités ont pris leur revanche sur elle, c’est à cause de cela que sa dépression s’est aggravée et qu’elle souffre d’insomnies. »
SOURCE : BeninWebTv