litige au terrain de la corniche de Koulikoro : La commission de gestion du terrain exige la fermeture de la boite de nuit Star NIGHT.

Conférence de presse ce jeudi 03 Aout 2023 à Koulikoro sur un litige qui oppose la commission de gestion terrain de football de corniche au propriétaire de la boite de nuit STAR NIGHT M. Modibo KONATE. Organisée par la commission de gestion du terrain, cette conférence visait à édifier la population de Koulikoro sur la crise qui oppose la commission au propriétaire de cette boite dont les réactions empêchent l’épanouissement de la jeunesse. Au cours de cette conférence la commission a lancé un ultimatum au propriétaire de la boite nuit de quitter les lieux dans un délai d’un mois.

Le terrain de football de la corniche de Koulikoro est sujet de tiraillement depuis des années entre le propriétaire de la boite de nuit M. Modibo Konaté et la commission de gestion du terrain de football du quartier centre de Koulikoro. La boite de nuit borde la partie Sud-Est de ce terrain, imposant une cohabitation obligatoire. Cependant le climat est tendu depuis quelques année entre les 2 parties à cause de la gestion de la façade de la boite de nuit qui fait pleinement face au terrain de football.

Selon Bougoutigui SANOGO un des conférenciers, le terrain de Corniche appartient à la communauté. Cet espace public a été attribué aux jeunes pour servir de terrain de football au moment où M. Modibo KOANTE n’était sur place. Lorsqu’il nourrissait l’intention de s’installer sur les lieux, la majorité de la population n’était d’accord.  Il a formulé une pétition à laquelle toute la jeunesse s’est investie y compris la jeunesse du centre de Koulikoro en son temps. Toutes les conditions évoquées dans le cadre de la cohabitation ont été acceptées par le demandeur.

Au dire des conférenciers, c’est uniquement la partie où se situe le bloc principal servant de la boite de nuit qui lui a été concédée. Il a progressivement élargi sa propriété en ouvrant d’autres services vers le fleuve, tout cela à l’ombre du silence de la population. Comme cela ne suffisait pas, selon les acteurs de la conférence de presse, le demandeur veut s’accaparer de tout le terrain. Un périmètre de 15 m est établi par M. Modibo KONATE où nul n’a le droit d’intervenir. Les soirs, ceux qui s’aventurent à s’installer au deçà de cette limite pour prendre de l’air sont immédiatement renvoyés. Les conférenciers affirment que le propriétaire de la boite, gare de fois sa voiture devant la concession sur le terrain empêchant les jeunes de jouer au ballon.

Ainsi plusieurs démarches ont été entamées pour trouver un terrain d’entente qui ont été vaines aux dires des conférenciers. Les autorités communales, le gouvernorat, les religieux et toutes les entités sensées intervenir ont été touchées pour faire venir leur « adversaire » à la raison. Ainsi la goutte qui va déborder le vase. « Le samedi dernier lors d’une cérémonie de baptême qui tient sur le terrain, les invités ont été renvoyé des lieux comme des malpropres ». ont signalé les conférenciers.

Pour les membres de la commission, ça devient intenable. Ils ont ainsi donné un délai d’un mois à M. Konaté de quitter carrément le lieu. Dépassé ce délai, la commission décide de réagir. Ainsi ils demandent aux autorités d’intervenir pour ramener l’acquéreur à la raison en vue d’éviter des débordements.

Une affaire qui se complique uniquement à cause de la mésentente et du manque de communication. Rien n’est encore tard pour créer un climat d’entente entre les 2 parties. Il serait important de privilégier la concertation et le dialogue pour dépasser cette situation qui n’arrange personne dans la ville de Koulikoro. Une ville   qui a ardemment besoin de cadre et d’esprit de développement. Cette atmosphère tendue entre les 2 côtés met à échec tous les projets d’épanouissement de la jeunesse. Le football appartient à la jeunesse et cette jeunesse a également besoin de la boite de nuit pour sa distraction. Les acteurs doivent jouer carte sur table pour dégager les meilleures idées pour valoriser les 2 secteurs.

Yacouba SANGARE.