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L’immobilisme de la jeunesse de Koulikoro: Quelle solution à envisager ?

 

Aux yeux du monde entier l’importance de la jeunesse est connue de tous.  La place  qu’elle occupe dans une société est immense  à travers ces innombrables apports physiques, techniques et sécuritaires. Pourtant la cité du Meguetan  se jouit  bien de cette réalité concernant  l’importance de la jeunesse. Mais cette jeunesse Koulikoroise semble pétrie  dans une inertie et d’immobilisme sans précédent. 

Il serait opportun  de savoir quand est ce que  la jeunesse de Koulikoro entend  sortir de son immobilisme pour profiter de son énergie et de la fougue de la  jeunesse ?

La ville de Koulikoro est une ville pacifique avec ces 59 .213.000 habitants en 2017 et majoritairement dominée  par une jeunesse dont l’âge est compris entre 15à 40 ans. A Koulikoro, cette forte représentativité de la jeunesse sur la population, au lieu  d’être un atout,  s’emble être cloitrée dans un immobilisme récurrent coincée  dans les grins autour du thé quotidien. Cet immobilisme  semble être  inexplicable mais  à travers un tour de  micro en ville, nous avons pu  recueillir quelques   impressions   de la population  en occurrence la jeunesse elle-même, les vieilles personnes et autres…

Magasine de Amadou Traoré LE PORTUGAIS.

Selon la jeunesse elle-même, elle se dit consciente de la situation : «  nous des hommes, nous savons tous  bien que ce que signifie dans notre société être un homme ».

La plus part des jeunes de Koulikoro trouve que cet immobilisme est caractérisé par un manque d’emploi. Ce manque d’emploi est la conséquence de notre système académique qui n’est pas conforme à la demande du marché d’emploi malien. A cet effet les jeunes ne savent plus quoi faire. « Il faut que l’Etat pense à Koulikoro, l’huicoma étant le seul espoir n’est plus, en 2017  on nous a promis la mise en place d’une zone industrielle et on ne voit rien encore » déplore un jeune de Koulikoro centre  assis avec ses amis câblé sur  son Smartphone.

En répondant à   la question comment  trouver un moyen pour sortir de cet immobilisme ?  Un jeune du plateau 3,  Koundiè Bambia nous propose : « notre problème est lié au système car on n’accorde pas la chance à la jeunesse pour simple raison qu’on n’a pas d’expérience, on  passe tous par la jeunesse il faut que les ainés comprennent cela»,  a décrié Mr Bambia.

Les veilles personnes ont une autre vision face à ce sujet.  Pour eux le problème est très simple c’est juste une manque de volonté de la part de la jeunesse : « il n’y a pas de sots métiers mais de sot homme». Il n’est pas dit à tout le monde de travailler dans le bureau, il serait souhaitable que  la jeunesse arrive à se débarrasser de cette mentalité. Pour Mr Nabo un habitant de Koulikoro, la jeunesse ne voit pas la chance à sa portée,   car  tout travail nous apporte quelque chose pour vivre est bon « On peut apprendre un métier et gagner dedans très bien » dit-il Me Nabo. Il précise aussi que  le diplôme est un acquit mais ne veut pas dire aussi ne rien faire sans le travail de diplôme. Il faut qu’il ait  une volonté de la part des jeunes pour relever ce défi sinon sans cette volonté il sera très difficile de s’en sortir conclue Me Nabo.

Comme disait l’autre « si la jeunesse savait, la vieillesse  pouvait » avec un cadre de conseil émanant des sages à l’endroit de la jeunesse de Koulikoro.

Pour un éveil de conscience et une sortie progressive de cet immobilisme qui lui domine car « seule les vieilles marmites savent faire la bonne sauce », il faudrait que la jeunesse se mettent en cause et se mettre debout face au destin. Elle est tout même  préoccupée de la situation.

 

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