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Les migrants africains secourus en mer bénéficient d’une prise en charge sanitaire et psychologique
ORAN – Les dix-neuf ressortissants de pays africains, secourus la semaine dernière, à quelques miles de la plage de Cap Falcon, relevant de la commune d’Aïn El turck, bénéficient d’une prise en charge sanitaire et psychologique au niveau du centre de “Dar Rahma” de Misserghine (Oran), a constaté samedi un journaliste de l’APS.
Les 19 rescapés, originaires du Sénégal, du Mali, du Libéria et de Guinée, ont exprimé leur satisfaction quant à la prise en charge psychologique et sanitaire dont ils bénéficient au sein de cet établissement.
Approchés par l’APS, certains rescapés ont déclaré qu’ils étaient parmi les 38 personnes à avoir pris place à bord d’une embarcation quittant la ville marocaine de Nador pour rejoindre clandestinement les côtes espagnoles. Chacun d’entre eux, ont-ils dit, avait versé la somme de 2.000 euros aux passeurs marocains avant de prendre la mer.
Les ressortissants victimes de ce drame ont également expliqué que leur embarcation avait dévié de son parcours durant cinq longs jours à cause des mauvaises conditions climatiques, avant d’être secourus près de la plage de Cap Falcon par les gardes-côtes et la protection civile algériens.
Ce drame avait coûté la vie à 15 migrants clandestins, découverts morts dans cette embarcation, lors de l’opération de sauvetage.
“Des corps de ressortissants de pays africains ont été retrouvés dimanche dernier parmi les candidats à l’émigration clandestine au large de la mer de Cap Falcon (Oran). D’autres passagers ont été portés disparus et la mer commence à rejeter leurs dépouilles”, a-t-on relevé de mêmes sources.
La cheffe du service de solidarité et du mouvement associatif et humanitaire à la Direction de l’action sociale de la wilaya d’Oran, Nassima Tabet, a souligné que le centre “Dar Rahma” de Misserghine a accueilli, depuis lundi dernier, ces 19 rescapés qui ont été examinés par des médecins et psychologues de cet établissement.
Mme Tabet a indiqué que l’état de santé de ces migrants, à leur arrivée au centre, était critique, car “souffrant de traumatismes psychiques et d’une faiblesse aigüe”, précisant que “depuis jeudi dernier, leur état s’est nettement stabilisé”.
La même responsable a indiqué qu’une aile du centre a été réservée à ces ressortissants, âgés entre 20 et 35 ans. Cette aile, qui abrite six salles, est dotée de toutes les commodités et d’un espace de loisirs. “Les rescapés ont même droit à des communications via les réseaux sociaux pour prendre attache avec leurs familles et proches”, a relevé Mme Tabet.
De son côté, le responsable du Comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien (CRA), Larbi Benmoussa, a indiqué que dès leur arrivée au centre “Dar Rahma” de Misserghine, les services du CRA leur ont fourni des effets vestimentaires et autres dons.
Le service de réunification des familles relevant du CRA s’occupe, quant à lui, des contacts avec les familles de ces rescapés via les réseaux sociaux.
Approchés par l’APS, certains rescapés ont déclaré qu’ils étaient parmi les 38 personnes à avoir pris place à bord d’une embarcation quittant la ville marocaine de Nador pour rejoindre clandestinement les côtes espagnoles. Chacun d’entre eux, ont-ils dit, avait versé la somme de 2.000 euros aux passeurs marocains avant de prendre la mer.
Les ressortissants victimes de ce drame ont également expliqué que leur embarcation avait dévié de son parcours durant cinq longs jours à cause des mauvaises conditions climatiques, avant d’être secourus près de la plage de Cap Falcon par les gardes-côtes et la protection civile algériens.
Ce drame avait coûté la vie à 15 migrants clandestins, découverts morts dans cette embarcation, lors de l’opération de sauvetage.
“Des corps de ressortissants de pays africains ont été retrouvés dimanche dernier parmi les candidats à l’émigration clandestine au large de la mer de Cap Falcon (Oran). D’autres passagers ont été portés disparus et la mer commence à rejeter leurs dépouilles”, a-t-on relevé de mêmes sources.
La cheffe du service de solidarité et du mouvement associatif et humanitaire à la Direction de l’action sociale de la wilaya d’Oran, Nassima Tabet, a souligné que le centre “Dar Rahma” de Misserghine a accueilli, depuis lundi dernier, ces 19 rescapés qui ont été examinés par des médecins et psychologues de cet établissement.
Mme Tabet a indiqué que l’état de santé de ces migrants, à leur arrivée au centre, était critique, car “souffrant de traumatismes psychiques et d’une faiblesse aigüe”, précisant que “depuis jeudi dernier, leur état s’est nettement stabilisé”.
La même responsable a indiqué qu’une aile du centre a été réservée à ces ressortissants, âgés entre 20 et 35 ans. Cette aile, qui abrite six salles, est dotée de toutes les commodités et d’un espace de loisirs. “Les rescapés ont même droit à des communications via les réseaux sociaux pour prendre attache avec leurs familles et proches”, a relevé Mme Tabet.
De son côté, le responsable du Comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien (CRA), Larbi Benmoussa, a indiqué que dès leur arrivée au centre “Dar Rahma” de Misserghine, les services du CRA leur ont fourni des effets vestimentaires et autres dons.
Le service de réunification des familles relevant du CRA s’occupe, quant à lui, des contacts avec les familles de ces rescapés via les réseaux sociaux.
aps