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Les Fama : notre seul et unique rempart !

Les circonstances ne plaident pas en leur faveur, mais les Forces armées maliennes demeurent le seul rempart derrière lequel notre pays peut s’abriter. De par ses missions, bien sûr. Mais aussi, et surtout, de par la détermination de ses différentes composantes à résister aux harcèlements de l’ennemi.

De type nouveau pour elles, encore qu’elles n’y soient pas préparées, les Fama (Forces armées maliennes) font face à des menaces qu’elles n’avaient jamais connues auparavant. Elles ont beau posséder tout l’armement nec plus ultra du monde, qu’elles ne viendraient pas à bout de ces menaces sur un court terme. Alors, les Fama peuvent montrer des inaptitudes dans cette conjoncture nouvelle.

Mais personne ne devrait se gausser de leur infortune ; personne ne devrait tenter de saper le moral à ces hommes qui sont prêts au sacrifice ultime pour la défense de leur patrie. Ce serait, en ces temps si périlleux pour la survie de notre Nation, une attitude suicidaire.

Naturellement, il est de notoriété publique, les échecs déchaînent plus les passions que les succès. On oublie trop vite tous ces succès à mettre à l’actif des Forces armées maliennes, surtout le travail accompli, au quotidien, sans tambour, ni trompette, dans le cadre de la défense de l’intégrité du territoire national.

Les Forces armées maliennes ne manquent ni de patriotisme ni de vaillance. Elles peuvent, comme n’importe quelle autre armée au monde, subir de lourdes pertes. L’illustration en est donnée tous les jours au travers d’attaques contre des forces étrangères qui séjournent au Mali. Alors, perdre des batailles ou subir de lourdes pertes, cela ne fait guère d’elles une armée de bras cassés.

Ces hommes et femmes, qui endurent les pires souffrances pour la défense de la patrie, ont plus que besoin, en retour, du respect de leurs compatriotes, de leur compassion, leur empathie, de leur soutien, de leur solidarité. Si, eux, ils refusaient de se battre, comme d’autres ont refusé de rejoindre leur poste dans des zones d’insécurité, qu’adviendrait-il du pays ?

En plus d’une journée Défense et Citoyenneté, pour sensibiliser les Maliens aux missions de l’armée, il urge, au demeurant, pour nous, de nous organiser -que non en boucliers humains !- mais en chaîne de solidarité autour des Forces armées maliennes. La survie de la Patrie en dépend !

Fanta Sakiliba

Article 22 de la constitution malienne :
«La défense de la patrie est un devoir pour tout citoyen.»

Ceci dit : tout Malien est soldat et se doit la vie à la défense de la patrie. Éduquer les enfants, dès leur jeune âge : sur les valeurs du devoir ; sur les valeurs de l’amour de la patrie ; sur la notion d’intérêt général.

À modérer leur égoïsme au profit de l’intérêt de la communauté… À développer la culture qui veut que la citoyenneté n’est pas synonyme de nationalité, elle ne se réalise pas par la simple détention d’un petit certificat de nationalité, mais elle exige en premier lieu du «candidat à la citoyenneté», de s’acquitter de ses devoirs envers la mère patrie dont surtout ceux prescrits par la Constitution : être soldat de la République.

À comprendre que la terre de ses ancêtres est 100 fois plus importante que la foi religieuse. À comprendre que la constitution est 200 fois plus importante que tous les livres religieux réunis sans exception aucun. À comprendre que les leaders religieux sont les plus grands manipulateurs sur terre, qui ne cherchent qu’à vivre sur le dos du peuple sans travailler mais dans l’opulence totale. À qui devrait-on confier la défense et la sécurité du pays si ce n’est à ses enfants ?

Ne comptez pas sur les Arabes ; non plus sur les Blancs ; chaque peuple est préoccupé par les siens. Si vous laissez votre terre au profit d’une foi religieuse, vous aurez la malédiction divine.

Quant à moi, les leaders religieux sont petits devant moi, je vais les écraser un à un sans état d’âme, avec une cruauté sans nom.

Ma terre mon Sang, Ma constitution mon livre saint, Qui les touche verra mon sang. Appelez-moi le fantôme, l’esprit tueur.

Le LYNX

Source : Nouvelle Libération

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