Il faudra peut-être attendre la période de soudure et le mois de Ramadan pour confirmer la tendance, mais les mesures coercitives de contrôle des exportations commencent à produire leurs fruits avec des effets positifs sur le pouvoir d’achat des citoyens et l’accès des consommateurs à certains des produits les plus prisés sur le marché. On y dénombre notamment des céréales comme le riz et le maïs, puis les produits dérivés de cultures industrielles comme le coton destinés à la consommation d’un cheptel. Ces produits, de toute évidence, connaissent une nette baisse justement due à l’interdiction de les exporter massivement vers les marchés de la sous-région. Le prix du maïs connait ainsi une chute drastique et passe de près de 30 000 franc CFA l’année dernière à la même période pour se stabiliser à 22 000 francs CFA le sac de 100 kilogrammes. L’élevage de volailles s’en porte également mieux que pendant l’année écoulée ainsi que le bétail à cause de la disponibilité du coton-graine. Même tendance à la stabilisation pour le riz local, au grand dam de ceux qui ont procédé par rétention des stocks en misant sur des économies au bénéfice de fortes disproportions entre l’offre et la demande.
Reste la question à savoir si les mesures ne sont que temporaires ou si les principes de la libre circulation des personnes et des biens sont transgressés pour de bon. Quoi qu’il en soit, la recette s’est avérée plus efficace que les brigades de contrôle des prix déployées par DGCC
La Rédaction
Le Témoin