Les chefs d’État et de gouvernement d’Afrique de l’Ouest attendus à Niamey pour un sommet en présentiel de la CEDEAO
Le 57e sommet ordinaire de la CEDEAO se tient le 7 septembre dans la capitale nigérienne, à l’invitation du président en exercice de l’organisation, Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger.
Le chef de l’État nigérien a convié ses pairs à se réunir à Niamey dix jours après la tenue d’une réunion extraordinaire par visio-conférence sur la situation au Mali. En conclusion de leurs échanges du 28 août dernier, les dirigeants ouest-africains avaient pris acte de la démission, puis de la libération, du Président Keita, et demandé au Comité national pour le salut du peuple de permettre l’engagement d’une transition civile immédiate.
Alors que l’agenda diplomatique ouest-africain est rythmé depuis plusieurs mois par la crise du Covid 19 et les échanges en vidéo sous le régime de la distanciation sociale, ce premier sommet en présentiel depuis plusieurs mois marque un moment fort et symbolique de retrouvailles de la communauté. Et souligne la volonté du président en exercice de l’organisation de mettre l’accent sur le rôle stratégique de la CEDEAO au moment où la région affronte de multiples défis, sanitaires, sécuritaires, stratégiques et économiques.
Dans ce contexte particulièrement exigeant, Niamey entend jouer un rôle majeur sur le plan diplomatique et stratégique. Le Niger assume en ce mois de septembre la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, en qualité de membre élu non permanent. Une volonté d’agir au premier plan, soulignée, à l’ONU, par la coordination du groupe des A3+1, les trois membres africains du Conseil – Afrique du Sud, Tunisie et Niger – ainsi que l’État caribéen de Saint-Vincent et Grenadines.
R. K. avec Sercom