Le syndicalisme érigé en anarchisme au sein de l’hôpital Gabriel Touré.

Après l’annonce d’un accord conclu entre le gouvernement, le patronat et les centrales syndicales, la population malienne a accueilli positivement cette très bonne nouvelle. Mais hélas, le comité syndical de Dr Loséni Bengaly semble être opposé à cette décision.  Du coup, il défie sa centrale syndicale qui est l’UNTM. Que peut-on retenir d’une telle décision de la part des agents en blouse blanche?

Est ce une revendication syndicale ou politique ?

Sinon pourquoi s’opposer à une décision sage de la centrale syndicale?

Depuis plus de deux mois, les activités de l’hôpital Gabriel Touré sont paralysées à cause des séries de grèves.  Une attitude qui n’honore pas les praticiens hospitaliers. Beaucoup de malades sont délaissés ou parfois abandonnés par les agents de santé.

Les pauvres malades sont entrain de souffrir de par leur faute. Ceux qui ont un peu de moyens sont orientés vers les cliniques privées appartenant à ces mêmes praticiens hospitaliers. Pendant cette période de grève un système mafieux est en place pour recruter des malades au profit des cliniques privées installées aux alentours de l’hôpital Gabriel Touré.

De nos jours la rareté des activités est entrain d’handicaper sérieusement l’économie de cette structure hospitalière qui fait  face à des nombreuses charges notamment le salaire des contractuels, les ristournes, les primes de gardes etc…

Face à ces dérives, il est temps que l’UNTM et le Gouvernement prennent toutes leurs responsabilités en mettant fin à  ce désordre pour soulager la population.

Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net

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