Le sable est considéré comme étant la troisième ressource la plus utilisée de la planète après lʼair et lʼeau.
Il est utilisé par tout le monde pour faire la construction des maisons, ainsi que dʼautres besoins de travaux publics. A Koulikoro, sur les berges du fleuve Niger, elles sont une cinquantaine de femmes, qui gagnent leurs pains, et subvenir à leurs besoins grâce aux rassemblements des sables tombés des pirogues pendant le déchargement de sable pour les vendre à 250f lʼunité.
Selon Korotoumou Traoré, une vieille de 58 ans, elle exerce ce métier pour survivre et être indépendante financièrement
« je fais ce travail depuis 15 ans maintenant, ce qui m’a motivé à le faire, cʼest que, cʼest un métier noble et ça vaut mieux que dʼaller voler , malgré le risque à mon âge, jʼai pas dʼautre choix«
Je gagne 7 000F CFA par jour, mon mari nʼa pas les moyens, et je viens ici pour me faire un peu dʼargent afin que mes enfants soient heureux. Nous sommes exposées à des problèmes de santé, car nous sommes chaque jour dans lʼeau à laisser entendre Wassa Diakité.
Lʼextraction du sable,un travail pénible surtout pour les femmes venues de divers horizons pour extraire du sable sous lʼeau. Des braves femmes courageuses, et souciantes de lʼavenir de leurs enfants exercent ce métier en se disant quʼil n’y a pas de sot métier, mais des sots gens, et il nʼy pas de travail spécifique pour les femmes, lʼessentiel est dʼaimer ce quʼon fait malgré le sexe!
Diaka SAnogo Stagiaire Malijet.com
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Source: Malijet
