Le ministre des sports du Sénégal, Yankhoba Diatara à l’ouverture du 7e congrès de l’AIPS-Afrique à Dakar : “L’engagement d’Abdoulaye Thiam pour le succès de la presse sportive africaine n’est plus à démontrer”
Meguetan Infos
“Le sport est devenu un enjeu diplomatique et géopolitique.”
Dakar, capitale du Sénégal, a abrité du 23 au 25 février 2023, les travaux du 7e Congrès de la section continentale de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS-Afrique), qui a vu l’élection d’Abdoulaye Thiam (président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal) pour un mandat de 4 ans. C’est le ministre sénégalais chargé des Sports, Yankhoba Diatara, qui a souhaité la bienvenue aux délégués venus d’une vingtaine de pays. Le président de l’AIPS, Gianni Merlo et le président de l’AIPS-Afrique, Obi Mitchell étaient au rendez-vous.
C’est avec un réel plaisir et un immense honneur que je préside, au nom du chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall, du Premier ministre Amadou Bâ, du gouvernement et de tout le peuple sénégalais, ce rendez-vous qui réunit les journalistes sportifs d’Afrique et du monde à l’occasion de cette 7e édition du Congrès continental de l’Association internationale de la presse sportive. Le Sénégal est fortement engagé dans la redynamisation de l’AIPS Afrique car, après deux éditions en 2013, avec l’ANPS sous la direction du Dr Mamadou Koumé, la presse sportive africaine installe à nouveau sa capitale à Dakar pour l’organisation de son congrès électif.
Soyez les bienvenus au Pays de Teranga. Vous êtes ici chez vous.
Chers membres de la presse sportive
Nul n’est besoin de vous rappeler que la presse contribue au développement du sport lorsque le sport lui fournit une matière de prédilection au public. Comme deux sœurs siamoises, la presse et le sport sont devenus indissociables. Sans la presse, le sport n’est que l’ombre de lui-même. C’est cette situation qui a amené Edouard Seidler à dire, je cite : “l’histoire des relations entre la presse et le sport est intime. Aussi bien que l’on remonte dans le temps, c’est une histoire d’amour. C’est l’histoire d’un couple solide dont l’union n’a cessé de se renforcer en un double lien : mariage d’amour et de raison” fin de citation.
Le sport, il faut le souligner, avec la pluralité des disciplines sportives, a pris une place grandissante dans les sociétés mondiales et la presse a grandement contribué à faciliter la transmission des connaissances et le partage des idées. En outre, puisque le droit d’être informé est l’un des besoins les plus précieux pour le citoyen, l’information apparait dès lors, non seulement comme un besoin fondamental, mais aussi, comme un droit impératif. Depuis plusieurs années, avec la diversité de la presse, les médias ont favorisé la démocratisation du sport au sein des instances.
Le sport est devenu un enjeu diplomatique et géopolitique. Et l’engouement que la presse sportive dégage en s’engageant dans la médiatisation des compétitions nationales et internationales de toutes les disciplines, compte non tenu des obstacles que peuvent dresser les aléas climatiques, sous le chaud soleil, sous la neige, sous la pluie ; votre engouement disais-je, est un témoignage éloquent de votre attachement au professionnalisme ainsi que votre désir ardent de servir vos différentes patries.
Chers membres de la presse sportive
Le dynamisme du journalisme sportif sénégalais se mesure à travers les résultats enregistrés par nos différents athlètes sur les tapis verts, les terrains de sable, les tatamis, sur les parquets, entre autres espaces d’expression et de pratique du sport.
Mais vous me permettrez de ne prendre exemple que sur le football pour encore savourer cette belle victoire à la Can-2022 au Cameroun à l’issue de laquelle nous avons remporté également les trophées de meilleure équipe africaine selon la Caf, le titre de meilleur joueur attribué à Sadio Mané, du meilleur gardien à Edouard Mendy et du meilleur coach à El Tactico, ici présent : je veux nommer Aliou Cissé. Le Sénégal est aussi Champion d’Afrique du Beach Soccer, champion d’Afrique au dernier Chan Algérie 2022, et nos Lionceaux nous régalent machallah durant cette édition de la Can U20 qui se déroule présentement en Egypte.
Le dynamisme du sport sénégalais, c’est aussi et surtout sa presse sportive. Portée sur les fonts baptismaux en 1970 par de grands monuments du journalisme sportif comme Magip Sène, Pathé Fall Dieye, Feux Sérigne Ali Cissé, Alassane Ndiaye Alou, Tony Stephen, Ahmed Bachir Kounta, l’association nationale de la presse sportive sénégalaise a largement contribué aux victoires du Sénégal dans sa capacité de mobilisation et son rôle et d’avant-garde.
Chers journaliste de la presse sportive
Permettez-moi de partager avec vous, certains éléments importants qui marqueront à jamais les prouesses sportives du Sénégal d’aujourd’hui et de demain.
En réalité, les infrastructures sportives ont pendant longtemps été le talon d’Achille de l’éclosion de nos talents et la réalisation des performances tant convoitées sur le plan continental et mondial. Cela, le chef de l’État, son Excellence Macky Sall l’a compris et a pris une option particulière pour le sport dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui le place dans son Axe 1 relatif à la Transformation structurelle de l’économie et la croissance avec pour ambition d’augmenter sa contribution au développement et de le rendre accessible à tous, au regard de ses fonctions sociales, économiques, psychologiques et thérapeutiques. Mieux encore, au plan sectoriel, le Sénégal a adopté une Lettre de politique de développement (LPSD) des Sports structurée autour de la vision d’“un système sportif accessible et performant qui contribue durablement au développement économique et social du Sénégal”.
Cette ambition est marquée par la réalisation d’infrastructures de dernière génération et d’envergure internationale telles que l’Arène nationale de Lutte, le Palais des Sports Dakar Aréna, le Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio. S’y ajoute le programme de réhabilitations et de rénovations de plusieurs stades.
Cette vision du chef de l’État s’inscrit dans une logique de maturation du processus de construction de la performance sportive dont les principaux secteurs producteurs sont : le sport scolaire et universitaire, le mouvement nawétane et le sport amateur dans ses différentes composantes. Il faut aussi, pour compléter le tableau, prendre en compte les activités sportives liées à la protection de la santé et des loisirs des populations.
Avant de clore mon propos, je voudrais féliciter et remercier vivement votre confrère, le président Abdoulaye Thiam. Son engagement pour le succès de ses confrères, pas seulement ses compatriotes sénégalais, mais la presse sportive africaine en particulier et celle mondiale en général, n’est plus à démontrer.
Cher Abdoulaye Thiam, votre leadership au service de la presse sportive africaine ne saurait être vain”.
Aujourd’hui-Mali