L’union des chambres de commerce et d’industrie du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Burkina Faso pense que le G5 Sahel a besoin d’intégrer l’économie dans son programme pour être plus efficace.
Pour pacifier le Sahel, les autorités des 5 pays composants le G5 Sahel doivent intégrer le volet économique dans leur programme. C’est en tout cas l’avis de l’union des chambres de commerce et d’industrie de la zone.
L’union créée il y a un an en Mauritanie, avec à sa tête le Mauritanien Ahmed Ould Eleya, a tenu sa première réunion statutaire ce lundi 15 juillet à Bamako au cours de laquelle les membres ont émis leur souhait d’être reconnu, par les chefs d’États, comme un organe permanant du G5 Sahel.
Ainsi, ils ont rendu compte de leur réunion, ce mardi 16 juillet 2019, au chef du gouvernement malien, le Dr Boubou Cissé, pour qu’il fasse part, en sa qualité de ministre en charge de l’économie et des finances, de leur doléance au Président Ibrahim Boubacar Keita, afin que ce dernier convainque ses pairs.
Car, disent les initiateurs de l’UCCI, cette union, un véritable outil de développement économique pour les soixante millions de personnes qui sont dans la zone du G5 Sahel.
Et ils estiment que cette organisation sahélo-saharienne, qui a surtout une vocation militaire pour lutter contre le terrorisme, a besoin du volet économique pour atteindre son objectif puisque l’extrême pauvreté de la population est un facteur qui profite surtout à l’ennemi.
L’UCCI attend désormais le résultat de cette demande que le Premier Ministre et Ministre de l’économie et des finances s’est engagé à faire parvenir à son chef.
Saïdou Guindo ( Stagiaire-Malijet.com)
