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Le directeur général du Pmu-Mali, Fasséry Doumbia : “Le PMU-Mali a versé au Trésor public 3,3 milliards FCFA de janvier à juillet 2021” “Nous avons distribué aux parieurs 22,6 milliards FCFA en 2020 et 16,6 milliards

Meguetan Infos

L’une des ambitions du directeur général de la société Pari mutuel urbain (PMU-Mali), Fasséry Doumbia, c’est d’abord l’amélioration des gains des parieurs. Il s’agit aussi de booster la masse à partager aux parieurs puisque, selon lui, la raison d’être du PMU-Mali, ce sont les parieurs. “Toutes nos actions sont dictées par une volonté de leur donner satisfaction, d’améliorer la masse à partager parce que dans ce métier ce sont les gains qui encouragent les paris mieux que n’importe quelle autre action”, selon Fasséry Doumbia dans un entretien réalisé par le quotidien national ” L’Essor ” dans le cadre de la célébration du 27e anniversaire du PMU-Mali, qui dispose aujourd’hui d’un réseau de plus de 600 revendeurs et près de 2000 aides revendeurs. Et en 2020, cette entreprise citoyenne a fait 1487 millionnaires et 1475 à la date du 31 juillet 2021. Qui dit mieux !

La société du Pari mutuel urbain (PMU-Mali) a soufflé ses 27 bougies, le 1er septembre 2021. Elle a démarré officiellement ses activités, le 1er septembre 1994. De cette date à aujourd’hui, on peut dire sans risque de se tromper que cette entreprise citoyenne a fait du chemin pour le plus grand bonheur des parieurs des courses de chevaux.

L’un des objectifs de la création du PMU-Mali est de lutter contre le chômage des jeunes. Aujourd’hui, cette entreprise a contribué à lutter contre ce fléau.

A la tête du PMU-Mali depuis le 15 juin 2021, Fasséry Doumbia, est un gestionnaire hors-pair, qui a déjà montré ses preuves partout où il est passé. Une manière pour dire que cette société est entre de très bonnes mains.

Le directeur général du PMU-Mali, Fasséry Doumbia a accordé une interview au quotidien national “L’Essor” dans le cadre de la célébration du 27e anniversaire, le 1er septembre 2021. Dans cet entretien, il évoque, entre autres, plusieurs sujets notamment la situation du PMU-Mali face à la double crise sécuritaire et sanitaire avec la Covid-19, les actions prises depuis son arrivée, la contribution à l’économie nationale ainsi que le financement des œuvres humanitaires.

Aux dires du directeur général du PMU-Mali, la célébration du 27e anniversaire est placée sous le signe du dialogue de gestion en vue de l’amélioration de la gouvernance économique financière et sociale, de la cohésion de l’ensemble du personnel, des revendeurs et des aides revendeurs.

S’agissant de l’état de santé du PMU-Mali dans un contexte de double crise sécuritaire et sanitaire, Fasséry Doumbia répond : “Le PMU-Mali a su être résilient face à la double crise. Il n’a pas été enregistré un impact majeur du fait de la crise sécuritaire. En revanche, sur le plan sanitaire, un coup d’œil à l’évolution du chiffre d’affaires de 2020 à nos jours montre que le PMU-Mali a su remonter très vite la pente. C’est peut-être anecdotique, mais à titre d’exemple, le niveau mensuel du chiffre d’affaires pour le mois de juillet 2021 n’avait pas été atteint depuis près de trois ans”.

Parlant des premiers constats effectués en tant que gestionnaire, M. Doumbia note que les principaux constats s’articulent autour de plusieurs points. Le manuel de procédures administratives comptables et financières, selon lui, doit faire l’objet d’une mise à jour puis d’une validation. Il en est de même du manuel des jeux.

“Nous avons relevé la nécessité d’une meilleure maîtrise des charges directes d’exploitation ainsi que des frais de fonctionnement courant de la société. Il y a lieu de noter également le souci d’une plus grande maîtrise de certains processus comme la configuration des terminaux de paiement électronique (TPE), un de nos outils de travail. Nous n’avons pas totalement la main sur la gestion de la plateforme de jeux et un système de transfert de compétences n’est pas encore mis en place…” souligne-t-il.

Evoquant les premières actions entreprises depuis sa prise de fonction, le directeur général du PMU-Mali déclare que “les premières actions ont porté sur une prise de connaissance approfondie de la société, l’identification de leviers fondamentaux pour améliorer la gestion avec d’une part les éléments de maîtrise des charges récurrentes et d’autres part l’amélioration des recettes à travers la gestion de l’offre de jeux, la disponibilité du personnel et des revendeurs.

Les résultats de PMU-Mali sont l’œuvre d’hommes et de femmes dédiés à cette société. Il s’imposait d’analyser les conditions d’un meilleur épanouissement économique et social du personnel, des revendeurs.

Notre raison d’être, ce sont les parieurs : toutes ces actions sont dictées par une volonté de leur donner satisfaction, d’améliorer la masse à partager aux parieurs parce que dans notre métier ce sont les gains qui encouragent les parieurs mieux que n’importe quelle autre action. Ce qui passe par une maîtrise des charges directes. La nature juridique du PMU-Mali, la place de l’Etat en tant que principal actionnaire et le contexte socio-économique du pays nous inspirent d’allier la performance économique et financière et la performance sociale.

S’il convient d’élargir la base des parieurs à travers notamment la digitalisation, nous ne perdons pas de vue qu’il est indispensable de préserver les emplois, notamment des revendeurs avec leurs TPE ou encore des guichetiers avec leurs terminaux de prises des paris.

Par ailleurs, une gestion optimale des dépenses est indispensable pour, répétons-le, booster la masse à partager aux parieurs. A cet effet, les frais de confection des programmes et des tickets de jeux ont été drastiquement réduits avec un impact positif déjà ressenti sur les gains des parieurs”, rappelle Fasséry Doumbia pour répondre à la question sur sa vision en vue d’améliorer la gestion et assurer le développement de l’entreprise.

Concernant la contribution de l’entreprise citoyenne à l’économie nationale, il déclare que cette celle-ci est multidimensionnelle. “En termes de créations d’emplois directs et indirects à travers par exemple les agences de Points de courses en direct (PCD) l’auto-entreprenariat, les travaux d’imprimerie, les frais de sécurité privée.

Au sujet des emplois, notons que PMU-Mali emploie plus de 200 personnels permanents, plus de 800 agents d’appui. Et nous avons un réseau de vente de plus de 600 revendeurs et près de 2 000 aides revendeurs”, détaille le DG.

A propos de l’apport au Trésor public, il confirme que “de façon directe, PMU-Mali contribue à l’amélioration de la trésorerie en versant des redevances au Trésor public. Ainsi, 4,9 milliards de Fcfa ont été versés au Trésor public en 2020 et 3,3 milliards de janvier à juillet 2021. Des dividendes sont également payés à l’Etat en tant qu’actionnaire.

Parlant des gains des parieurs, il a été distribué aux parieurs un montant total de 22,6 milliards de Fcfa en 2020 et de janvier à juillet 2021 un montant de 16,6 milliards Fcfa. En 2020, PMU-Mali a fait 1487 millionnaires et au 31 juillet 2021 nous sommes à 1475. Il faut noter que nos activités nous mettent aussi en rapport avec un grand nombre d’agents économiques comme les imprimeries, la presse…”.

Pour conclure, le directeur général du PMU-Mali saisit l’opportunité pour parler des œuvres sociales que sa structure mène pour accompagner et soutenir certaines actions. “PMU-Mali est une entreprise citoyenne à un double titre : ses œuvres sociales en général et les sponsorings en particulier. Il s’agit bien d’une entreprise citoyenne confirmée, avec une culture, une tradition à respecter sans oublier l’intérieur de la «Maison Pmu-Mali”. Le personnel de PMU-Mali et les revendeurs ne doivent pas demeurer en marge des œuvres sociales. Ils doivent également en jouir”, exhorte-t-il.

Notons que la société Pari mutuel urbain (PMU-Mali) fait aujourd’hui la fierté du sport malien. A travers le sponsoring avec le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) sous la houlette d’un dirigeant exemplaire, Habib Sissoko, beaucoup de fédérations sportives nationales arrivent aujourd’hui à réaliser leurs objectifs, à travers l’organisation des différentes compétitions.

Bien des présidents de fédération ne cessent d’apprécier ce partenariat gagnant-gagnant pour le plus grand bonheur du Mouvement olympique et sportif. Et surtout que ce fonds est judicieusement utilisé en toute transparence dans le cadre de la bonne gouvernance par le Cnosm sous le leadership de son président Habib Sissoko. C’est dire que le PMU-Mali est un partenaire stratégique du Cnosm.

Pour ceux qui ne le savaient pas, le nouveau directeur général de la société Pari mutuel urbain (PMU-Mali), Fasséry Doumbia, a été nommé, le vendredi 25 juin 2021, par le ministre de l’Economie et des Finances, lors du conseil des ministres présidé par le colonel Assimi Goïta. Ce gestionnaire qui assurait les fonctions de chef de Cabinet au département de l’Economie et des Finances, remplace Alfousseyni Niono, nommé le 28 avril 2021.

La nomination de Fasséry Doumbia a été perçue comme le choix de la compétence au regard de son parcours. Il s’agira pour lui de tout faire pour apporter sa touche à cette entreprise afin de booster l’économie nationale vu que le PMU-Mali joue aujourd’hui un grand rôle dans ce sens.

Né en mars 1962, Fasséry Doumbia est un pur produit de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako où il a obtenu sa maîtrise en gestion avec comme thème de mémoire : “Organisation comptable à la Régie des chemins de fer du Mali” en 1986. Après, il poursuivra ses études, 4 ans plus tard, au Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag) de Dakar, au Sénégal pour décrocher un DESS en audit international et contrôle. Ce n’est pas tout.

Fasséry Doumbia va encore renforcer ses capacités en intégrant l’Institut des sciences politiques, relations internationales et communication pour décrocher un DESS en droit des affaires et fiscalité, puis à l’Ecole supérieure de gestion et finance de Paris avec en poche un master en audit et expertise-comptable.

Le nouveau directeur général du PMU-Mali est aussi membre de plusieurs associations, notamment l’Institut mondial des auditeurs internes, l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs du Mali et correspondant pour l’Afrique au sud du Sahara de la Revue internationale “Auditeurs et contrôleurs internes”.

Il a également effectué plusieurs stages, notamment au cabinet d’ingénierie informatique, de conseil en gestion et en organisation. Il a participé aussi au séminaire en gestion axée sur les résultats : indicateurs de performance et systèmes de suivi-évaluation de projets en juillet 2009 à Montréal au Canada et séminaire en gestion axée sur les résultats et cas pratique d’un cadre logique avec la Section des comptes de la Cour suprême. Depuis plus de 15 ans, Fasséry Doumbia est professeur d’Universités où il donne des cours en audit comptable et financier, procédures de gestion, audit stratégique, audit opérationnel, audit de la sécurité informatique, audit des projets de développement et ONG, contrôle de gestion…

Il fut aussi auditeur interne au secrétariat exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida. Il fut également coordonnateur résident pour expertise France du Projet de renforcement des corps de contrôle en Guinée, contrôleur administratif et financier du Programme d’appui aux collectivités décentralisées pour un développement participatif.

Il a effectué plusieurs missions, notamment à Ouagadougou, au Burkina Faso avec le Secrétariat exécutif du CILSS, notamment sur des réunions techniques sur le logiciel de comptabilité, le plaidoyer pour des financements complémentaires et surtout sur l’harmonisation comptable au CILSS et consolidations comptables et financières.

En Côte d’Ivoire, il a effectué un stage professionnel à la demande du Cabinet d’ingénierie informatique pour sa participation à des missions d’organisation comme la poursuite audit informatique à la Primature et l’audit organisationnel à Côte d’Ivoire Télécommunications.

Un impressionnant certificat de la vie (CV) en somme.

El Hadj A.B. HAIDARA

Aujourd’hui-Mali

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