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Le DG de la police Moussa Ag Infahi : le baromètre de la stabilité

Nommé en Conseil des ministres, le 14 octobre 2015, le Directeur Général de la Police Nationale, l’Inspecteur général Moussa AG Infahi est un homme intègre, brave, crédible et courageux. Le souhait le plus ardent pour le numéro 1 de la police est de mettre de l’ordre dans cet organe pour un changement de comportement des policiers vis-à-vis de la population. Cela passe obligatoirement, précisera-t-il, par la formation de tous les agents.

Nommé 14 Octobre 2015 à la tête de la police nationale, pour ceux qui ne le savent pas, le nouveau Directeur général de la police Nationale est un homme bien connu du milieu pour sa rigueur et son professionnalisme. Avant sa nomination, il était Conseiller technique au ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Le DG de la police malienne  a occupé par le passé plusieurs postes de responsabilité.

Diplômé de l’Ecole nationale supérieur de Police, Saint-Cyr-aux-Monts d’Or-Lyon-France, diplômé de l’Ecole nationale de Police de Bamako ; Peloton spécial à l’Ecole militaire interarmes (EMIA), Koulikoro ; diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).

Le  DG de la Police nationale était précédemment Conseiller technique au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, de février à Octobre 2015. De décembre 2014 à février 2015, il a été conseillé au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. De Janvier 2013 à décembre 2014, il a été Administrateur national chargé de la Sécurité à la Représentation du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR) à Bamako. Moussa Ag Infahi a été Chef Adjoint du Bureau des Etudes, de la Coopération et de l’Informatique (BECI), à la Direction générale de la Police nationale (2011-2013) ; Conseiller technique Police (UNPOL) à la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en Haïti/ Minustah, Port-au Prince, Haïti (Oct. 2010-Oct 2011); chef de la Division Etudes et Réglementation de la Direction de la Police des Frontières à Bamako (2009-2010). Moussa Ag Infahi a été en 2005- 2009, Vérificateur Assistant (Investigateur) au Bureau du Vérificateur Général du Mali à Bamako ; Commissaire principal, Chef Adjoint du Bureau central national (BCN) Interpol, Bamako (2004-2005).

Il a précédemment servi à l’aéroport –Bamako Senou comme Commissaire principal, Police aux Frontières (PAF), Commissaire principal, Commandant adjoint de la Brigade d’Investigations judiciaires (Police judiciaire) ;  Commissaire de Police adjoint de la ville de Kita (Région de Kayes) ; Commissaire de Police adjoint de la ville de Diré (Région de Tombouctou) ; Chargé des aspects institutionnels au Commissariat au nord (Antenne de Gao) ; Administrateur stagiaire à Bamako.

A force de travailler et sans complexe, l’inspecteur général Infahi  gravira presque certains échelons pour se retrouver aujourd’hui à la tête de la police nationale. Sa nomination a alimenté à présent les causeries dans les salons, les bureaux. Les mécontents sont nombreux au sein de sa corporation. D’aucuns disent qu’il n’est pas l’homme indiqué et que son choix n’est pas judicieux. Pour certains, il ne mérite pas ce poste. Quel complexe ! L’essentiel pour le citoyen lambda est qu’il arrive à assurer la sécurité des personnes et des biens.

A noter qu’en son temps la police a effectué en 2018 : 11 210 patrouilles dans le district de Bamako contre 8.800 dans les régions soit un total de 20 010 patrouilles

La sécurité dans la capitale et à l’intérieur du pays est le souci primordial de tous les  Maliens présentement.  Cela est donc devenu impérieux pour le Gouvernement d’accentuer la communication afin de mettre tous les citoyens au même niveau d’informations sur les efforts qui sont en train d’être déployés pour endiguer le phénomène. Dans cette optique, le Directeur Général de la Police Nationale a encore entretenu la presse sur l’état des lieux et les grandes perspectives.

L’Inspecteur Général, Moussa Ag Infahi  et ses hommes  ont effectués des patrouilles  sur l’ensemble du territoire national pendant l’année écoulée. Dans ce chapitre, ils ont eu à effectuer en 2018, 11.210patrouilles dans le district de Bamako,  contre 8.800 pour les capitales régionales, soit un total de 20.010patrouilles.

Au cours de ces sorties, la police a déployé 75.147 agents  dont 40.182 à Bamako et 34.965  dans les régions. Occasion pour nous d’informer que ces patrouilles ont permis d’interpeler  20.446  personnes dont 15.822 à Bamako et 4.624 dans les régions. Dans la même dynamique que la saisie a porté sur  7.490 engins dont 6900 engins  à deux roues et 590 à quatre roues à Bamako et,  4.365 engins dont 3.937 à deux roues et 1.018 à quatre roues dans les régions.

Dans le chapitre administratif, le Direction Générale de la Police Nationale a révélé l’établissement par ses services de  328.186 cartes d’identité nationale dont 212.605 à Bamako et 2.659 dans les régions. Cela pour des recettes de  212.605.000 FCFA à Bamako et 115.581.000FCFA dans les régions, soit 328.186.000 FCFA au total.

En matière des infrastructures on indique qu’en 2018  quatre commissariats de sécurité publique ont ouvert leur porte et, que  cinq sont prévus  en 2019,  dont 1 poste de sécurité et 1 poste frontalier. Il faut noter que  2.200 fonctionnaires  de police ont été recrutés en 2018, dont 20 commissaires, 30 officiers et 2150 sous-officiers.

Et en 2019, 2.200 fonctionnaires de police dont 8 commissaires et 12 officiers sont en cours.

Pour restaurer la confiance entre la population et la police, le choix dévolu sur cet homme n’est pas un fait d’hasard, car il est connu pour son courage et son expérience intellectuelle, professionnelle et sociétale. Ensemble main dans la main, les trois « DG, DGA et DRPND » de la police nationale sauront, à travers leurs capacités intellectuelles, relever le défi de l’insécurité. Une mission, certes difficile, mais pas impossible, si chacun, où il se trouve, joue sa partition.

Un seul souci vaincre l’insécurité en rassurant les populations du Mali. Une mission possible dans l’entente, l’unité, le respect et la droiture.

Gaoussou Kanté

SourceMalijet

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