Les réseaux sociaux sont rentrés dans nos sociétés comme une bombe à réaction. Ils se sont propagés et ont capté nos vies comme une serre de grappin. Cependant, certains sont plus saisissants et d’autres dans leur utilisation. D’autres deviennent de plus en plus dangereux à cause de leur influence et leur mode d’utilisation. Ainsi l’application chinoise TIKTOK se présent actuellement comme le réseau social le plus dangereux dans la vie pratique quotidienne à travers le monde. Ce qui fait que l’usage de cette application est interdit à certains niveaux dans certains pays. Aux états unis, cette application sur la toile est bannie dans certains services publics
Au Mali, aucune mesure n’interdit ce réseau social au profit de la liberté d’expression et de la communication. A ce titre, l’application chinoise fait des ravages, concernant la vie privée des utilisateurs et celle des consommateurs. Se présentant comme le fleuron des réseaux sociaux, TIKTOK devient un créneau d’exhibition démesurée de toute nature où tout est parmi jusqu’à atteindre la nudité humaine. Les mœurs et les valeurs de la vie privée sont compromises, compte de l’efficacité et la facilité de son mode d’utilisation.
Les jeunes filles se donnent la part belle en toute insouciance, en sorte qu’elles se retrouvent coincées au centre d’un malheur épouvantable qu’elles ont elles même crée à travers leurs propres publications.
Au-delà de la des filles, les personnalités publiques, comme des stars (artistes, musiciens, comédiens ou humoristes, mais aussi d’autres personnes qui se sont rendues célèbres à travers les réseaux) sont également infiltrées dans ce gigantesque enfer virtuel. Celles-ci non plus n’échappent à la règle de la dépravation de la vie privée.
Retenons ainsi quand même, que l’utilisation intelligente des réseaux peut être un moyen efficace de développement humain, social et économique. Mais le contraire peut conduire à un désastre. Car tout ce qu’on publie aujourd’hui sur les réseaux, on aura rendez-vous tôt ou tard avec ces éléments qui resteront fixés à jamais sur la « virtuosphère ».
Sachons raison gardée.
Henriette KEITA.
