Front Social: L’application d’article 39 sur fond de mea-culpa du président IBK
Maxima Mea culpa est la toile de fond de l’application de l’article 39 instruit ce Mardi par le président de la république du Mali Ibrahim Boubacar Keita. Une jonction entre les différents bords de l’enseignement et les gouvernants maliens. Une sollicitation qui a coûté des mois de déperditions scolaires sous une vague ardentes d’’ingérence extérieur et la contre ingérence internes de la mauvaise gouvernance.
Le consortium syndical de l’enseignement avait pourtant consigné dans ses agissements qu’il obtiendra la victoire sur le gouvernement, sans dire préciser « le comment » dans un plan stratégique. Mais obtention d’une victoire, ne dépend de la cohérence d’une stratégie avancée, mais de son aboutissement. Le comment de l’engagement des enseignants à trouver son salut dans la fronde sociale actuelle en vigueur. Car tout dépendait de la pertinence du Mouvement du 05 Juin 2020 M5 qui a mis en branle tous les tissus socio politiques du Mali dont la vision finale revendiquait le départ du président de la république et de son régime.
C’est du mea-culpa lorsqu’il a fallu que la bataille atteigne le dernier Rempart pour se rendre à l’évidence et procéder à la résolution du problème des enseignants. Un véritable gâchis pour un régime qui prône tout azimut l’amour de la patrie et de la défense du peuple.
Certes l’application de l’article 39 esquisse une victoire pour les enseignants, mais la victoire de l’école malienne vaille une prépondérance pour le peuple malien, parce que l’école reste encore la dernière victime du système. Quand est ce qu’elle sera sauvée ?
La victoire n’est pas que la résolution du problème des enseignants, mais celle de l’école malienne tout cours, meurtrie par l’effritement de tous le système éducatif à travers lequel l’éducation malienne est mise à genou au-devant de « l’internationale éducatif».
Restons vigilent comme dirait l’autre….
Nayté