La ville sainte de Dily souffre de plus en plus le martyre d’être constamment étouffée par les hordes de djihadistes. Selon plusieurs sources concordantes, la cité de Cheick Modibo Kane Diallo reçoit fréquemment leurs visites qui écument les parages pour y répandre leurs doctrine et traditions confessionnelles, à coups d’envahissement des mosquées pour des pêches périodiques. La situation persiste depuis plus de trois années avec des pressions plus fortes sur la localité pendant les fêtes de Maouloud, à savoir : la célébration des dates de naissance et de baptême du prophète musulman. Et c’est depuis autant d’années que les habitants de la ville de Dily sont sevrées d’une tradition religieuse héritée des anciennes générations. En cause, le véto des djihadistes sur les festivités de Maouloud qu’ils jugent contraires aux préceptes de l’islam. Cette privation commence à faire jaser parce qu’elle bouscule à la fois une tradition religieuse et de portée sociale. À Dily comme dans nombre d’autres contrées du Mali, la fête de Maouloud est l’opportunité d’une convergence annuelle de ressortissants et d’étrangers pour communier.
La deuxième mort de Prigogine
Plusieurs mois après sa disparition accidentelle, le patron historique de Wagner continue d’alimenter la polémique. Dans la foulée du deuil consommé par son héritier désigné ainsi que de la promesse de ce dernier de punir les assassins de son père, Vladimir Poutine en personne est sorti de sa réserve pour évoquer les conditions de la mort de Evguéni Prigogine. Le président russe s’est notamment référé au contenu de l’enquête d’étape sur le crash et en a conclu une explosion à l’intérieur de l’avion que corrobore, selon lui, les fragments de grenade trouvés dans les corps de victimes. L’ami de l’illustre défunt ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il en a profité pour tenter de tuer une deuxième fois son partenaire wagnérien à qui reconnaissance nationale avait été précédemment décerné et dont la sépulture reçoit constamment la visite de sympathisants. C’est probablement pour émousser les ardeurs de ses fans qu’il a choisi de le démystifier en ne daignant pas faire l’économie de l’importante manne financière et des quantités de drogue que les perquisitions ont permis de dénicher dans les locaux de Wagner à Petersbourg. L’intrépide combattant, qui avait mérité tant d’honneurs pour ses exploits militaires en Ukraine, est ainsi réduit à un vulgaire personnage à titre posthume pour qu’il repose définitivement en paix sans déranger la quiétude de Poutine.
Rassemblées par la Rédaction
Le Témoin