La section contrôle technique de la direction régionale des transports terrestres et fluviaux de Koulikoro : On ne rigole plus avec les défaillances techniques.
Meguetan INFOS
La visite technique à Koulikoro change de façon de faire quant à l’obtention du certificat déterminant le bon état des véhicules. Ce qui dénote une bonne intention des acteurs vis-à-vis des usagers de la route.
Qu’est ce qui se passe ?
Avant, pour obtenir les certificats du contrôle technique, nous étions témoins qu’un échange téléphonique avec un agent du département suffisait pour rentrer en possession du précieux sésame, souvent la livraison à domicile à l’appui. Les donnes ont profondément changé depuis un moment.
Sur place, les habitués du lieu seront surpris d’abord de constater un long fil de d’attente d’introduction des dossiers. Une fois les papiers introduits, les certificats n’est pas directement délivré comme c’était le cas avant.
Un agent passe directement au vrai contrôle pour examiner accompagné du propriétaire de l’engin pour passer en revue tous les points référentiels du véhicule, (système de freinage, luminosité, la sonorité, le numéro de châssis entre autres). C’est les résultats de toutes ces manœuvres qui aboutissent à la délivrance du certificat du contrôle technique. Un manquement peut conduire à l’échec de la délivrance du certificat.
Cette changement de façon de faire, s’il tape sur les doigts de certains clients, il est par contre saluée par d’autres qui estiment quand même que le respect strict de la procédure entre dans le cadre de la sécurité des propriétaires des véhicules, mais aussi des autres usagers de la route. Car importe de signaler que la majorité des accidents de circulation est liée à la défaillance technique des engins. Un comportement laxiste qui a toujours été dénoncé par les autres départements chargés de la sécurité routière et même souvent les usagers.
Selon nos estimations, la section contrôle technique traite plus 100 dossiers de certificat par jour. Les usagers (clients) viennent généralement de Koulikoro et ceux de Bamako. Les usagers de Bamako qui affluent ici certainement à cause de l’abondance de demande dans la capitale.
Nayté