ACTUALITÉSpolitiques

La police ivoirienne des forêts mettent 10 bûcherons maliens aux arrêts

Les tronçonneuses ronronnaient, le bruit de ces engins et le vacarme provoqué par la chute des arbres abattus alertaient une patrouille des agents des Eaux et forêts de la Cote d’Ivoire qui sans peine mettaient le grappin sur les dix bûcherons maliens. Ceux-ci étaient forts étonnés. Ils avaient requis et obtenu des chefs coutumiers du village de Sama, localité située sur le territoire malien, l’autorisation d’abattre des arbres. Un périmètre a été affecté à cet effet. Il était donc inadmissible que leur activité débouchât sur une interpellation. D’ailleurs, il se trouvait bel et bien sur le versant malien.

Mais voilà, ils étaient interpellés, puis conduits devant le procureur de Boundiali et écroués à la Maison d’arrêt et correctionnelle de la même ville. Des âmes généreuses, qui s’étaient lancées à leur recherche, apprenaient que l’issue du procès ne leur avait pas été heureuse, puisqu’ils étaient condamnés à trois mois de prison ferme et au paiement des dommages évalués à 15 millions de F CFA. Le tribunal leur reconnaissait coupables d’intrusion et d’abattage clandestin d’arbres de la forêt classée.

Le chef de village, le maire et d’autres notabilités appelés à la rescousse opposaient une fin de non recevoir. Les 10 détenus criaient famine en se plaignant et de la quantité et de la qualité des repas distribués, en appelaient à la générosité de leurs compatriotes.

Garnison militaire de Kati : Un vrai faux colonel arrêté

Ibrahim Alassane Maïga s’est senti capable d’affronter tous les orages et de risquer toutes les intempéries avec ses épaulettes de colonel. Comme il n’a pas manqué ces trois dernières années d’apporter de temps en temps sa présence au camp Soundiata de Kati sa présence, il a surpris plus d’un en passant si rapidement du grade de capitaine, à ceux de commandant, puis de colonel.

Pas un instant ce vrai faux officier supérieur n’a envisagé sa vie sous un angle autre que celui de faisant partie de la crème de l’armée malienne. Ce désir s’est traduit par des apparitions en tenue militaire y compris dans nombreux quartiers, récoltant au passage l’estime des autres, l’envie des soldats mal dotés.

Jusqu’à la semaine dernière où par imprudence il a donné des instructions à un capitaine qui y a vu des choses qui ne tournaient pas rond. Il a fait remonter à sa hiérarchie ses pertinentes remarques qui a bien cuisiné le vrai faux colonel et réussi à lui tirer le vers du nez après vérification. Ni connu d’Adam ni de Eve dans les effectifs de l’armée, il est aussitôt arrêté puis livré à la Brigade d’investigation judiciaire. Des fouilles entreprises à son domicile ont permis de découvrir des armes, des tenues et épaulettes – tout ce qui fait partie de la dotation normale d’un militaire.

Ecoles privées de Tombouctou : Promoteurs et enseignants à couteaux tirés

Rien ne va plus entre les promoteurs d’écoles privées et la plateforme des enseignants. Ces derniers réclament une revalorisation des tarifs d’horaires et invitent les promoteurs à nouer le fil du dialogue qu’ils souhaitent constructif. Du côté des promoteurs on ne veut point d’un syndicat dans les établissements scolaires et on le dit à qui veut l’entendre, à fortiori d’emmancher avec lui des négociations. Ce serait comme courir droit devant le poteau d’exécution !

Le bras de fer engagé bien avant la rentrée scolaire effective depuis le 25 janvier dernier se poursuit avec des effets désastreux sur le déroulement normal des cours. En effet, de grosses perturbations sont ressenties au nez et à la barbe de l’administration scolaire qui donne la nette impression de ne disposer d’autres armes que de vains appels lancés aux parties prenantes de trouver une solution au problème.

Les tarifs d’honoraires pratiqués sont en décalage avec le coût actuel de la vie. Il va sans dire que les enseignants éprouvent de plus en plus de mal à joindre les deux bouts de fil alors que nombreux promoteurs baignent dans un luxe insolent. En clair, une revalorisation est perçue comme une question de justice sociale. On ne peut moudre le blé et être dispensé de le manger.

Rassemblées par la Rédaction

Source: L’Informateur

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Open

X