Un médecin regarde des tests médicaux d’une patiente dans un hôpital de fortune de la ville de Wuhan, dans le Hubei, le 5 mars 2020. (photo d’illustration) STR / AFP
Texte par :
RFI
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Conséquence de la crise du coronavirus, la Chine déborde des centaines de tonnes de déchets médicaux : des masques, des blouses, des draps d’hôpitaux souillés à cause du virus et qu’il faut traiter, puis détruire avec énormément de précautions. Mais la Chine ne dispose pas de suffisamment de centres de traitements spécialisés pour ce type de déchets, un sérieux problème en temps d’épidémie.
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Avec notre correspondante à Shanghai, Angélique Forget
Rien qu’à Wuhan, le foyer de l’épidémie, près de 200 tonnes de déchets médicaux sont générées chaque jour. Pourtant, d’après des chiffres officiels, la ville n’est en capacité d’en traiter que 50 tonnes quotidiennement.
Manque d’installations en Chine
Que faire alors de tout cet excès de déchets dangereux, car probablement contaminés ?
C’est toute la question, d’autant que Wuhan n’est pas la seule ville concernée. En réalité, le pays tout entier manque d’installations pour traiter les déchets cliniques. D’après un expert du bureau de Greenpeace à Pékin, cité par un journal hongkongais, la Chine n’est pas suffisamment équipée, même en temps normal. Alors forcément avec cette épidémie, la situation devient catastrophique.
Brûler les déchets
Pour répondre à cette crise, Pékin a autorisé les responsables locaux à brûler ces déchets dans ces centres non spécialisés. Des installations mobiles ont également été mises en place et les autorités sont encouragées à organiser le transport de détritus vers les villes les moins contaminées.
