Koulikoro: Les leaders religieux et communautaires s’engagent dans la lutte contre l’esclavage au Mali

Journée de sensibilisation ce mercredi 10 juillet 2024 à l’intention des leaders religieux sur la lutte contre l’esclave. L’activité vise à informer et sensibiliser ces acteurs communautaires sur l’abolition de l’esclave en vue d’obtenir leur adhésion dans la lutte contre ce fléau. Plus d’une vingtaine de personnes ont participé à cette rencontre organisée par l’association Temedt.

Bien que condamné dans les pratiques quotidiens, l’esclavage continue de sévir sous diverses formes dans certaines contrées de notre pays. C’est vue l’évolution croissante de ce fléau dans la civilisation moderne au Mali que l’association Temedt installée au Mali depuis des années, n’est pas restée en marge du combat contre cette pratique funeste. C’est dans ce cadre que s’organise cette journée de sensibilisation contre la pratique de l’esclavage à l’intention des leaders religieux et communautaires de Koulikoro. Cette rencontre entend renforcer les connaissances de ces leaders sur la pratique actuelle de l’esclave afin d’obtenir leurs soutiens dans le plaidoyer pour l’acquisition des textes législatifs sur l’abolition de l’esclavage au Mali.

Ont pris part à la rencontre les responsables de la communautés musulmanes et chrétiennes et les légitimités traditionnelles. Les échanges ont permis de ressortir les idées claires sur la pratiques de l’esclave et les conséquences sociales générées par pratiques funestes. Ce fut une occasion pour les responsables communautaires de donner leurs soutiens à l’association Temedt dans son combat.

Selon M. Abdoulaye MAKO Vice-président de l’association Temedt : « On est certains aujourd’hui d’avoir de nouveaux alliés pour la lutte contre l’esclavage » a-t-il signalé. Toujours selon lui, la lutte contre l’esclavage a un long chemin à parcourir. Les plaidoyers continuent pour que le code pénal en révision soit adopté, car ce code contient déjà l’article sur la lutte contre l’esclavage. Il convient donc de lutter pour obtenir une loi spécifique pour la lutte contre ce fléau au Mali. Ce qui permettre à toutes les entités d’avoir un support juridique dans la lutte contre l’esclave au Mali.

Le vice-président est sorti satisfait de cette rencontre d’échange et de sensibilisation, compte de l’engouement et l’ambiance participative qui ont prévalu au cours des travaux.

Kaliba A NAYTE.