Koulikoro: Le Dialogue national inclusif ne convint pas tous les participants.
Démarrage à Koulikoro, ce lundi 14/10/2019, la phase locale du dialogue national inclusif du Mali. Cette séance qui arrive après la phase communale tenue une semaine avant, visait à faire le diagnostic global des différents problèmes auxquels notre pays est confronté afin de faire ressortir toutes voies allant vers une solution durable. Plus de 200 personnes de toutes les corporations confondues prennent part à cette rencontre de 2 jours.
L’évènement était présidé par le Gouverneur de la région de Koulikoro le général Debrékoi Soara en présence du préfet du cercle de Koulikoro Mr Abdoulaye Goita.
C’est dans un climat vertueux qu’a démarré les travaux de cette rencontre entre maliens qui dénote d’un caractère inclusif. Les participants étaient Composés de toutes les couches socioprofessionnelles du cercle de Koulikoro. Il s’agit notamment des représentants des partis politiques, de la société civile, des religieux, des élus des collectivités, les syndicats…
Cette étape qui se tient après la phase communale, d’ordre consiste à analyser les problèmes de la nation malienne d’une manière participative et inclusive notamment en rentrant en profondeurs des causes de la situation malheureuse et la dérive dont Mali est actuellement confronté. A la limite, il s’agira de sortir des propositions de solution durable munies d’un plan d’action et un chronogramme de mise en œuvre : « L’objectif ici c’est la paix, sans celle-ci difficile de trouver ce qu’on cherche, aussi de se comprendre entre nous, avec la paix ensemble nous allons construire le Mali » a martelé Mr Debrekoi Soara, chef de l’exécutif régional.
il a ajouté aussi que le succès de ces assises entre maliens demande la bonne implication de tous les participants que chacun se voit indispensable. Car il s’agit d’une question nationale et de souveraineté.
Ce deuxième niveau du dialogue national inclusif durera deux jours. Durant les 2 jours de rencontre, les participants développeront des thématique comme : Paix, sécurité et cohésion sociale, politique et institutionnel, gouvernance, le social, économie et finance, culture, jeunesse et sport.
Cependant, certains participants, si bien qu’optimistes, redoutent des conclusions préalablement tirées, c’est-à-dire que ceux qui participent aux débats ne se retrouvent pas devant des conclusions pré requises en face de quoi, ils ne pourront rien changer.
Amadou Traoré