Kangaba: la Situation sécuritaire toujours tendue sur le site d’orpaillage de Niéouléni après les affrontement du Dimanche dernier
4 morts et plusieurs bléssés, c’est le bilan d’un violent affrontement entre Guinéens et maliens sur le site d’orpaillage de Niéouléni dans la commune de Louga en cercle de Kangaba dans la nuit du Dimanche au Lundi dernier. les renforts sont arrivés sur le lieu, mais ne spas parvenus à calmer la tension.
Image d’illusatration
Le site d’orpaillage de Niéouléni dans le cercle de Kangaba frontière guinéenne reste encore tendus sur le plan sécuritaire suite à l’agression du poste de gendarmerie par des individus en provenance de l’enclave entre le Mali et la Guinée dans la nuit du Dimanche au Lundi dernier. Selon une source locale, c’est suite à un incendie occasionné des hangars des habitants de cet enclave par un inconnu qui aurait provoqué le désastre. Les habitants l’enclave se sont attaqués au poste de gendarmerie qui constitue la seule représentation de l’autorité malienne. C’est aux environs de 21 heures au moment les forces en place étaient en infériorité numérique, car près que tous les élément s’étaient rendus à Bamko pour raison de concours de la CIA. L’unique fantassin sur place aurait riposté avec vigueur jusqu’à sa dernière énergie face à cette colonne d’agresseur lourdement armée. Le gendarme fini par reculé et demandé renfort. Les assaillants ont le feu au poste de gendarmerie sans rien épargner. C’est ainsi dans la journée du lundi 27 novembre, une colonne de 3 véhicules de de la gendarmerie, de la garde nationale est arrivée sur le terrain. Les éléments ont procédé à des rondes sur le périmètre concerné. La colonne est malheureusement tombée dans une embuscade tendue par les assaillants où 4 éléments sont tombés dont le chef de la faction dépêchée un capitaine de la gendarmerie. Notre source signale que malgré leur infériorité numérique, les éléments du détachement ont héroïquement résisté face au feu de l’ennemie et aurait causé d’énorme perte chez les assaillants dont environs plus d’une centaine personnes tuées a précisé notre source. D’autres sources signalent que les assaillants se sont pris aux habitants du village de Niéoulémi dont le chef de village aurait perdu la vie lors du carnage.
Le reste du détachement serait toujours en position au niveau du périmètre du drame en demandant toujours des renforts pour la sécurisation de la zone. Les forces maliennes auraient démontré un acte de bravoure au cours de cet affrontement sanglant, où même en mourant certains continuaient à encourage leur collègue à avancer sous le crépitement des balles.
Cette dernière tragédie vient d’étaler encore une fois l’épineux problème frontalier entre nos 2 pays. Pis encore, il faut redouter une infiltration Djihadiste dans ce problème de rivalité entre orpailleurs. Car on se souvient qu’en 2015, il avait été signalé la présence suspecte d’une cellule dormante de personnes appartenant à une branche de Djihadiste dans la zone de Kangaba. En son temps des lots du saint Coran et de couvertures aurait été retrouvés après la fuite des suspects à la suite d’une intervention des forces de sécurité.
Lorsque notre source signale que les assaillants qui se sont pris au poste de gendarmerie étaient lourdement armés, cela fait allusion certainement à des armes lourdes de guerre que l’on retrouve actuellement avec les terroristes de tout acabit infiltrés partout au Mali. il y a donc lieu de savoir si toute fois les éléments de cette branche djihasdistes qui sont de retour, où que ce sont ces même personnes qui occupent l’enclave frontalière et ont pris prétexte sur l’incendie pour réagir contre l’état malien en en attaquant le poste de la gendarmerie.
L’état malien doit s’attendre à tout à travers cette attaque du poste contre la Gendarmerie de la zone.
Nayté