Justice et presse : Rôle et place des hommes de médias dans la lutte contre la corruption au Mali
Meguetan Infos
La Maison de la presse a abrité la 4e édition des Journées d’échanges justice et presse, le jeudi 13 octobre 2022. « Rôle et place des hommes de médias dans la lutte contre la corruption au Mali », était le thème retenu.
Bandjougou Danté, président de la Maison de la presse, a déclaré à cette occasion que les Journées justice et presse sont devenues une tradition. « Pour la 4e fois, nous allons échanger encore sur le rôle des médias dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière. C’est important pour les populations et les jeunes journalistes afin qu’ils prennent conscience du rôle qu’ils peuvent jouer ».
Dr. Boubacar Sidiki Diarra, Secrétaire général du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, a insisté sur l’engagement des acteurs et intervenants. Les investigations menées par la presse sont d’une importance capitale pour la suite des procédures. La presse a indiscutablement un rôle à jouer dans tous les aspects de la vie.
Après la cérémonie d’ouverture, ont pris place les panélistes dont Alexis Kalambry, directeur de publication de Mali-Tribune et Ousmane Bamba avec le modérateur Chahana Takiou, directeur de publication du 22 Septembre. Ils ont parlé des médias et de la lutte contre la corruption.
Le premier intervenant a rappelé le rôle du journaliste qui est de s’assurer de la fiabilité de son information, du coût de la vérité et des contraintes financières du journaliste. Il a prodigué des conseils aux journalistes dans leur travail au quotidien. « Le journaliste cherche et synthétise l’information pour la rendre accessible », a-t-il déclaré.
Le second intervenant, Ousmane Bamba, qui a parlé de la presse numérique et corruption, s’est interrogé sur comment les médias sociaux peuvent lutter contre la corruption. Il a d’abord défini ce qu’est un média social. À son avis, il faut un réseau de journalistes spécialisés sur la corruption afin qu’ils puissent continuer à investiguer sur certaines thématiques. « Dans le cadre de la lutte contre la corruption, tant que vos données ne sont pas fondées, il est mieux de ne rien publier », dit-il.
Selon M. Bamba, le journaliste doit être en étroite relation avec les sources, la population et se baser sur les sources documentées.
Aminata Agaly Yattara
Mali Tribune