Jugés pour » vol, de faux et usage de faux et de complicité » au préjudice de la BDM-SA: Souleymane N’Diaye et Fatoumata Diawara condamnés à 20 ans de réclusion et au paiement de 3 millions de FCFA
Meguetan Infos
La Cour d’assises spéciale s’est penchée, hier jeudi, sur l’affaire ministère public contre Souleymane N’Diaye et Fatoumata Diawara jugés pour » vol, faux et usage de faux et complicité » sur le compte de leur employeur, Nita Constantin Ciprian, logé à la Banque de Développement du Mali (BDM-SA). Les accusés ont écopé de 20 ans d’emprisonnement par contumace. Ils devront en outre verser 3 millions de FCFA à cette banque à titre de dommage et intérêt.
Selon les informations, c’est le 9 août 2016 que Nita Constantin Ciprian adressa une lettre de réclamation à la BDM-SA à travers son agence de Badalabougou à l’immeuble Azar Center. Dans cette correspondance, il expose que trois chèques ont été frauduleusement soustraits de son chéquier et qu’il a constaté le retrait de 750.000 FCFA de son compte. C’est à la suite de cela que la banque a mis en place un système de contrôle et de surveillance sur ledit compte au niveau de ladite agence et à tous les guichets BDM-SA. Ainsi, Fatoumata Diawara et Souleymane N’Diaye, tous deux employés chez le plaignant, furent appréhendés, le 14 septembre 2016, à l’agence de Baco-Djicoroni, au cours d’un retrait de chèque d’un montant de 600.000 FCFA.
Aux dires des responsables de la Banque, ces personnages, à travers une imitation de la signature du client, ont réussi à décaisser au niveau dudit guichet. 750.000 FCFA (soit 250.000 FCFA lors de la 1ère opération, 300.000 FCFA pour la 2e et 200.000 FCFA lors de la 3e opération). Interpellés sommairement, ils se sont accusés mutuellement sur la provenance des chèques incriminés et les circonstances des opérations de retraits effectués.
Toutefois, ils seront par la suite inculpés pour les faits de » vol et complicité de faux et usage de faux » suivant les dispositions des articles 252,257, 24, 102, 103 et 104 du Code Pénal. Ainsi, ils ont été placés sous mandat de dépôt.
En dépit de leur absence à la barre suite à une ordonnance de mise en liberté en 2016, la Cour d’assises spéciale, a condamné les nommés Souleymane N’Diaye et Fatoumata Diawara à 20 ans de prison et au paiement de 3 000 000 F CFA à titre de dommage et intérêt à la BDM SA.
Oumar BARRY
Source: L’Indépendant