Journée commémorative du 26 Mars: Les acteurs du mouvement démocratique dressent le bilan de 30 ans d’exercice.

26 Mars 1991, 26 Mars 2021, cela fait exactement 30 que les maliens se sont opposés au régime dictatorial de feu Moussa.

Pour donner un sens à cet anniversaire, un espace commémoratif du trentenaire de la démocratie malienne a été organisé par Renouveau TV, Mali Plume et la Maison de la presse du Mali avec comme thème: « Regards croisés des acteurs et témoins sur les acquis, défis et perspectives ».

Le 26 Mars a été un évènement historique au Mali, il est considéré comme l’avènement de la démocratie pluraliste. Il y a 30 ans que la population malienne a accédé à la liberté démocratique, à la liberté d’opinion, à la liberté d’association, liberté de penser, liberté de militer dans un parti politique. L’air du bilan a sonné, c’est pourquoi, Renouveau TV, Mali Plume et la Maison de la presse ont saisi la journée commémorative du 26 Mars pour réunir les acteurs du mouvement démocratique autour du bilan des 30 ans d’exercice démocratique

Les initiateurs de cette journée ont organisé deux panels dont le premier était animé par les acteurs de la société civile. Ce panel était pris sous l’angle de la société c’est-à-dire le bilan des actions des organisations de la société civile durant les 30 ans de démocratie. Ce Panel était animé par Bandiougou Danté Président de la maison de la presse, Mohamed Chérif HAIDARA président du Conseil Supérieur de la Diaspora, Adam DICKO présidente de l’AJCAD et Mme DEMBELLE Oulématou SOW présidente de la CAFO. Les panélistes ont unanimement trouvé que le bilan après 30 ans d’exercice de la démocratie n’est pas satisfaisant.

Le deuxième panel, qui était politique, était animé par Dr Choguel MAIGA, Président du MPR, de Moustapha DICKO de l’ADEMA et de Tièbilé Dramé, président du PARENA. Ces panélistes politiques ont aussi démontré que le bilan n’est pas fameux.

Les acquis du 26 Mars 1991 doivent être préservés car il font suite d’une longue lutte qui est allée jusqu’à l’ultime sacrifice de la vie.

Fsanogo