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Inhaye Ag Mohamed, Haut représentant du président de la transition pour la mise en œuvre de l’accord : «On va relire l’Accord s’il le faut mais…»

Meguetan Infos

Le bureau du Haut Représentant dans la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger pour la Paix et la Réconciliation a organisé une rupture dinatoire de jeûne avec la presse la semaine dernière au Crès de Badalabougou. C’était sous la haute présidence du Haut Représentant Inhaye Ag Mohamed. La rupture a été accompagnée d’un débat sur l’Accord qui a fini par enregistrer de nombreuses adhésions des hommes de presse à la mise en œuvre de l’Accord.
Le Haut Représentant dans la mise en œuvre de l’Accord est une institution créée dans le but de faciliter la mise en œuvre de l’application de l’Accord. Il relève directement de la Présidence de la République et joue un rôle important de médiation entre les principales parties maliennes signataires de l’Accord dont le Gouvernement, la CMA et la Plateforme. L’Institution participe à toutes les rencontres à cet effet, dont les rencontres mensuelles du Comité de suivi de l’Accord (CSA), les rencontres avec les départements en lien avec l’Accord et fait des comptes rendus périodiques et des rapports semestriels au président de la Transition.

Après les éclaircissements sur ladite institution, des débats ont été ouverts entre le Haut Représentant Inhaye Ag Mohamed, son Secrétaire général Bakary Bagayoko et les hommes de la presse. Plusieurs zones d’ombre ont été touchées. La non adoption de l’Accord par l’Assemblée nationale, le visa de la Cour constitutionnelle, la question de relecture de l’Accord entre autres.

Sur la non adoption de l’Accord par l’Assemblée nationale, le Haut Représentant a édifié que l’accord n’était ni un traité, ni une loi pour passer devant l’Assemblée nationale. Et que le doucement a reçu le quitus constitutionnel de par son intérêt général et sa contribution à la sauvegarde d’unité nationale, l’intégrité territoriale entre autres. Il a précisé que l’Accord désormais fait partie des documents juridiques de base au Mali.

Sur la relecture de l’Accord, « on va relire l’Accord s’il le faut mais le mieux serait de ne pas ouvrir l’Accord à une relecture», a conseillé le Haut Représentant. A l’en croire, certains groupes, notamment la partie malienne signataire de l’Accord dont la Coordination des mouvements de l’Azawad, n’a pas, elle aussi, obtenu tout ce qu’elle cherchait dans le document. A ses dires, ouvrir l’Accord à une relecture pourrait favoriser ces groupes à remettre à table certains points de revendications qui n’arrangeront pas le Mali, a expliqué M. Ag Mohamed.

A en croire, la Haute Représentation du Président de la Transition dans la mise en œuvre et l’application de l’Accord, beaucoup de choses ont déjà été accomplies. Elle invite les Maliens à se faire confiance et à avancer dans cette optique. « 422 militaires issus du DDR, formés dont 45 sous-officiers viennent de prêter serment pour le Mali. Ils ont juré de servir le drapeau malien et les institutions du pays », a laissé entendre M. Ag Mohamed pour convaincre de la nécessité d’avancer dans l’application du document. Pour lui, « c’est la confiance qui manque à l’avancement de l’application de l’accord », et estime qu’il faut aller au-delà de ces mêlées pour sauver le Mali qui est fortement menacé dans son existence.

Plusieurs journalistes ont été convaincus de la nécessité de participer aux efforts fournis dans le but de mettre en œuvre cet Accord. Ils ont promis de ne ménager aucun effort pour aider la structure dans sa mission pour le retour définitif de la paix et la sécurité au Mali.

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