IBK sur le dossier des «Avions cloués» au sol «Soyez certains que tout sera passé au peigne fin, en termes d’achat, en termes d’équipements… »
À l’occasion du premier anniversaire de son second mandat, le président IBK a accordé une interview à la télévision nationale. L’Interview a été diffusée, le mercredi 5 septembre dernier, après le journal de 20h. L’occasion pour le Chef de l’État de taper du poing sur la table tout en recadrant ses détracteurs.
IBK sur le dossier des «Avions cloués» au sol «Soyez certains que tout sera passé au peigne fin, en termes d’achat, en termes d’équipements… »
À l’occasion du premier anniversaire de son second mandat, le président IBK a accordé une interview à la télévision nationale. L’Interview a été diffusée, le mercredi 5 septembre dernier, après le journal de 20h. L’occasion pour le Chef de l’État de taper du poing sur la table tout en recadrant ses détracteurs.
La sécurité, l’agriculture, la culture, le sport, les FAMA’s… plusieurs sujets ont été abordés au cours de l’interview menée par Salif Sanogo, le Directeur général de l’ORTM. IBK s’est beaucoup accentué sur l’Affaire des «Avions cloués» au sol. Les choses militaires, commence-t-il, n’aiment pas beaucoup de bruit. «C’est moi qui ai parlé de cette affaire d’hélicos», rappelle-t-il. Pour les questions de détournement évoquées çà et là, IBK se dit à l’aise. «Je ne suis pas à ce niveau-là, que l’on soit plus modéré dans les propos… que l’on soit plus responsable», attaque le président IBK.
«J’entends des choses des cris d’orfraie, ces cris ne sauraient m’effrayer. L’armée sait ce qui a été fait pour sa requalification en termes d’équipements et de conditions. Il y a une semaine un hélico, un MI 35 a été monté ici à Bamako. Je ne dis pas les choses comme ça, ce n’est pas responsable. L’armée est en qualification accélérée, elle sait le souci que nous avons d’elle». «Soyez certains que tout sera passé au peigne fin, en termes d’achat, en termes d’équipements, en termes d’allocations idoines, par rapport à ce qui a été projeté et à ce qui a été réalisé», rassure IBK en réponse, enfin, à la question du journaliste. Et de poursuivre: «Aucun doute là-dessus. Je n’ai pas de leçons à recevoir de qui que ce soit. On monte dans l’arbre quand on n’a pas le fond du pantalon troué», rit-il à gorge déployée. Allez savoir de qui, il parle.
Sur les mouvements d’humeur des jeunes à Kayes et sur le risque de contagion à Tombouctou et à Gao, le président IBK s’est montré compréhensif. «J’avoue qu’une jeunesse amorphe ne me rassurerait pas du tout», indique-t-il, en rappelant que son second mandat est dédié à la jeunesse. «J’ai le souci de l’employabilité de la jeunesse malienne», assure le président IBK à la question de savoir ce qui est réellement fait pour les jeunes au cours de ce mandat. A en croire le président, ce n’est pas un leurre de dire que son second mandat est celui de la jeunesse. «C’est une volonté délibérée. Ce n’est pas de la démagogie», défend le Chef de l’État avant de redéfinir son ambition: «au bout de l’exercice, combien de jeunes auront de l’emploi qualifié, c’est ça mon souci».
Pour le reste l’interview vous n’avez pas raté grand-chose. Des pics… encore des pics… des bribes de cours d’histoire et surtout beaucoup d’emploi du futur.
Rappelons juste à notre président que les Maliens, ceux d’en bas, du moins, surtout les jeunes, cherchent depuis six ans leur part du gâteau sans cerises, ne serait-ce que des miettes.
Mariam Konaré
Source: Le Nouveau Réveil