Au Mali la saison des pluies est caractérisée par la dégradation des routes. Ces dégradations sont plus souvent causées par des facteurs humains, dont les principaux sont, le manque de maîtrise de drainage des eaux de pluie sur les chaussées, mais aussi par l’utilisation des faussés comme des poubelles. A ce niveau-là, les eaux de ruissellement ne pardonnent pas les chaussées et provoquent des nids de poules. Conséquence, les accidents de circulation à répétition. L’allure géographique de la ville de Koulikoro est un facteur qui accentue la dégradation des routes à partir du drainage des eaux de ruissellement.
En cette période d’hivernage, on peut remarquer partout la dégradation remarquable des routes et chaussées dans la ville de Koulikoro. A peine, engagé dans la campagne pluvieuse 2023, il se présente visiblement une dégradation approfondie des routes et rues et ruelles de la ville. Ce qui est marqué à tous les niveaux, par les gravas de toute nature, des pics et des nids de poule sur les routes et d’autres passages.
En effet, ces dégradations de la chaussée, sont causées par les actions quotidiennes de la population. Ces habitudes à verser les ordures dans les faussés font que le passage des eaux des pluies est bouché et dévie l’écoulement des eaux. Ce qui facilite la dégradation des routes par la stagnation des eaux sur les voies bitumées. C’est à ce titre que le mauvais état des routes devient source de beaucoup d’accidents, des dépenses supplémentaires pour les usagers car, cause des endommagements des véhicules. Bien que l’état ait mis en place les moyens nécessaires pour protéger les routes en faisant des faussés, mais la population s’en sert pour en faire des poubelles. Cette pratique des usagers, bouche le passage de l’eau, ainsi on se retrouve avec des ordures éparpillées partout sur la route rendant son utilisation pénible pour les usagers.
Selon M. Ali Diarra, chauffeur de sotrama au quartier Centre de de Koulikoro : « La dégradation des routes n’est causée que par la pluie, à cette période-là, ’il y a toujours des flaques d’eau sur la route, cela provoque donc des dommages. Et quand la route n’est pas dans de bonnes conditions, chacun va essayer de passer par le chemin qui est moins endommagé amenant ainsi la violation des codes de la route, ce qui provoque le plus souvent des accidents » A-t-il dit.
Pour cet autre motocycliste Madou Traoré au plateau 2 de Koulikoro :« Nos routes ne sont endommagées que par nous-même, à cause de la paresse nous jetons nos ordures dans les faussés. Ainsi après chaque grosse pluie, les routes sont inondées. Et aussi les conducteurs de camions qui ne respecte pas les poids que doivent contenir leurs véhicules. Avec les véhicules surchargés donc en roulant laisse traîner du sable sur la route, cela contribue aussi à endommage la route. » Affirme Adama DIARRA
Tenin DIAKITE une commerçante : « l’Etat doit prendre soin des routes en engageant des femmes pour balayer de temps en temps les routes. Sinon celles-ci sont très sales surtout après les averses. Les routes sont très dégradées à cause du trafic des véhicules poids lourds. » A-t-elle déclaré.
Pour remédier à ces problèmes, la population doit se joindre aux autorités pour entretenir les routes et vider les faussés. L’adoption des bons pratiques vis-à-vis de son environnement peut aider à garder longtemps les routes propres et sûres même en temps d’hivernage. Toute chose qui garantit la longévité des routes et évite les accidents de circulation.
Belco Sangaré et Mamoutou Sy (Stagiaires)