Guerre en Ukraine : « La trêve de Pâques était une opération marketing » de Poutine, dénonce la France

Coup de bluff •Ce mardi, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot qualifie la trêve de Pâques en Ukraine d’« opération marketing » et « séduction » pour calmer Donald Trump

De la poudre de perlimpinpin, aurait-on pu ajouter. Ce mardi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a qualifié la trêve de Pâques, décrétée par Moscou en Ukraine d’ « opération marketing ». Malgré cette annonce, les hostilités n’avaient pas cessé durant ce week-end de fête chrétienne.

« La trêve de Pâques était une opération séduction visant à éviter que le président Trump ne s’impatiente et ne s’énerve », a encore accusé Jean-Noël Barrot, invité au micro de France Info. Néanmoins, malgré les centaines de violations constatées par les Ukrainiens, il reconnaît « une baisse d’intensité sur les drones et les missiles de longue portée. » La Russie a officiellement repris lundi ses frappes aériennes sur l’Ukraine après l’expiration de cette fragile trêve pascale de trente heures décrétée par Moscou.

De nouveaux pourparlers prévus cette semaine à Londres
Donald Trump avait menacé le vendredi de se retirer des négociations pour un cessez-le-feu, engagées par Washington depuis plusieurs semaines mais sans résultat jusqu’à présent. Dimanche, le président américain disait cette fois espérer un accord « dans la semaine » entre la Russie et l’Ukraine, dans un bref message diffusé sur son réseau Truth Social.

Une réunion est prévue cette semaine à Londres, entre représentants américains, ukrainiens, britanniques, français, après des discussions inédites à Paris jeudi dernier. « Ça fait plus d’un mois que les Ukrainiens, sur le fondement d’une proposition franco-britannique, ont proposé de manière unilatérale un cessez-le-feu en mer, dans les airs et sur les infrastructures énergétiques, proposition qui a été accueillie par les Américains qui ont demandé aux Ukrainiens d’aller plus loin avec un cessez-le-feu général de 30 jours, a poursuivi Jean-Noël Barrot. C’est maintenant à Vladimir Poutine d’accepter le même principe. »

Source: https://www.20minutes.fr/