Grèves des enseignants: Les parents d’élèves de Koulikoro s’expriment sur cette situation chaotique.
L’actualité des écoles maliennes est marquée par la grève des enseignants depuis plusieurs mois. Cette grève des enseignants est devenu un coup de marteau dans le dos des parents d’élevés. A Koulikoro les parents d’élève se trouvent aujourd’hui dans une altitude de déception au compte de cette grève. Ils pensent que cette grève n’arrange personne ni les enseignants, ni le gouvernement ni les parents et les élèves aussi au contraire nous perdons tous car la formation sera incomplète.
Si les enfants dès la base, leur formation est compromise, le reste du parcours scolaire est voué à l’échec. Or, ces enfants sont l’avenir du pays et leurs parents « sans une formation de base de qualité, difficile d’assurer l’avenir d’un pays et celui de ces parents », déplore un parent d’élève de Koulikoro.
« Vraiment on est triste de voir les enfants à la maison, dans les rues, en pleine année scolaire ça fait mal au cœur pour tous les parents. il y a plus d’une décennie et demi qu’on parle tous le problème de niveau des enfants qui devient de plus en plus dramatique, s’il faut ajouter encore la grèves des enseignants de chaque année c’est très déplorable pour un pays », s’indigne un autre.
Selon cette citation : « l’avenir d’un pays dépend de sa jeunesse » les parents d’élèves de Koulikoro pensent bien mettre en condition cette affirmation. A cet effet, le gouvernement malien doit s’assumer en concertation avec les enseignants pour trouver ensemble une solution idoine et définitive à ce problème dans un franc dialogue. Cela dans la vision de permettre pour aux enfants de reprendre en toute urgence les cours, car c’est l’avenir de l’école malienne qui est menacé. Pour en finir ce coup de marteau au dos des parents d’élève à Koulikoro, en marge des grèves des enseignants, une maman exprime son cri de cœur « aujourd’hui tous les mamans sont sous le coup du marteau, par ce que nous sommes les premières concernées dans ce problème. Quand on parle de l’enfant on parle de la femme, ces enfants sont notre raison de vivre. Vraiment c’est le lieu pour moi d’inviter les différents protagonistes de trouver une solution immédiate à ce problème qui est pour nous très sensible, sinon que deviendraient- ils nos enfants dans l’avenir ? »
Amadou Traoré portugais