A peine l’exécution du mot d’ordre de grève de 72 h du bureau central du Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères (Syltae) qui prend fin ce mercredi, les travailleurs projettent d’autres actions. Selon le secrétaire général adjoint du Syltae, Djibril Dansoko, un autre plan d’action est en gestion.
Avec le bureau central du Syndicat libre des Travailleurs des Affaires étrangères (Syltae), le gouvernement s’était engagé en décembre 2018 à faire examiner les différents tests en l’occurrence, le projet de Statut du Corps diplomatique de la République du Mali et le Décret numéro 05-0464/P-RM du 17 octobre fixant la valeur du point d’indice du personnel occupant certains emplois dans les missions diplomatiques et Consulaires, en corrigeant les inégalités salariales criardes entre la zone du franc CFA et les autres zones. Le délai d’exécution des points d’accord a été expiré. Le bureau du Syltae affilié au syndicat de l’Administration avait multiplié les démarches auprès de l’administration pour la mise en œuvre des points d’accord. Ces démarches n’ont pas abouti à une cohérence de vue.
C’est fort de ce constat que le Syltae a décidé de reconduire son mot d’ordre de grève de 72h qui a débuté lundi 18 mars et prendra fin aujourd’hui mercredi 20 mars 2019. Malgré la bonne foi du syndicat au dialogue, le gouvernement n’a pas réagi à hauteur de souhait. C’est pourquoi, les syndicalistes observent ce mouvement. Mais, ce qu’il faut retenir est qu’à peine l’exécution du mot d’ordre de grève de 72 h du bureau central du Syndicat libre des Travailleurs des Affaires étrangères qui prend fin ce mercredi, les travailleurs projettent un autre mouvement. Selon le secrétaire général adjoint du Syltae, Djibril Dansoko, un autre plan d’action est en gestion.
BréhimaSogoba
L’indicateur du Renouveau
