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Grève en Catalogne: paralysie du trafic routier et perturbations des trains
En Catalogne mouvement de grève ce mercredi 8 novembre à l’appel de l’intersyndicale indépendantiste CSC. Officiellement le but de cette grève est de dénoncer « la précarité » des travailleurs suite aux « réformes successives sur le travail » et de protester contre le décret gouvernemental qui a facilité la fuite de quelques 2 000 entreprises hors de la Catalogne. Depuis le début de la matinée, le mouvement de grève générale s’est caractérisé par la paralysie du trafic routier.
De notre correspondante à Barcelone, Leticia Farine
Soixante-dix routes ont été bloquées par des manifestants dont la Gran Via de Barcelone, donnant lieu à des scènes de tensions avec certains citoyens qui voulaient se rendre sur leurs lieux de travail. La grève a également affecté les transports publics. Si les métros et les bus n’ont connu que quelques retards et ralentissements, dans certaines stations de train, la situation a été plus compliquée. Au nord-est de la Catalogne, la station de train de Gérone est par exemple complètement bloquée depuis 8h ce matin.
A la mi-journée, les manifestants se sont rassemblés certaines fois par milliers devant les différents sièges du gouvernement catalan. A l’appel des mouvements sécessionnistes que sont l’Assemblée nationale catalane(ANC), Omnium Cultural et le parti de la Gauche républicaine, ils ont appelé une nouvelle fois à la défense des prisonniers politiques et à la lutte contre l’article 155 de la Constitution. Des considérations qui sont très loin de celles affichées officiellement par l’intersyndicale CSC, qui, il faut le souligner, n’avait pas le droit de convoquer une grève pour des raisons politiques.
Contrairement à la grève du 3 octobre dernier qui avait mobilisé plus de 300 000 personnes et qui avait été très suivie, cette grève a reçu peu de soutien. L’Union Syndicale des Travailleurs et Commissions Ouvrières, les principaux syndicats espagnols ont refusé d’appuyer le mouvement. La majorité des commerces ont donc levé le rideau normalement ce matin, et dans certains quartiers de Barcelone on aurait bien pu croire qu’il s’agissait d’un jour comme un autre.
Des rassemblements sont prévus devant les mairies à 18h et sur la place de la Cathédrale à Barcelone.
Par RFI
Soixante-dix routes ont été bloquées par des manifestants dont la Gran Via de Barcelone, donnant lieu à des scènes de tensions avec certains citoyens qui voulaient se rendre sur leurs lieux de travail. La grève a également affecté les transports publics. Si les métros et les bus n’ont connu que quelques retards et ralentissements, dans certaines stations de train, la situation a été plus compliquée. Au nord-est de la Catalogne, la station de train de Gérone est par exemple complètement bloquée depuis 8h ce matin.
A la mi-journée, les manifestants se sont rassemblés certaines fois par milliers devant les différents sièges du gouvernement catalan. A l’appel des mouvements sécessionnistes que sont l’Assemblée nationale catalane(ANC), Omnium Cultural et le parti de la Gauche républicaine, ils ont appelé une nouvelle fois à la défense des prisonniers politiques et à la lutte contre l’article 155 de la Constitution. Des considérations qui sont très loin de celles affichées officiellement par l’intersyndicale CSC, qui, il faut le souligner, n’avait pas le droit de convoquer une grève pour des raisons politiques.
Contrairement à la grève du 3 octobre dernier qui avait mobilisé plus de 300 000 personnes et qui avait été très suivie, cette grève a reçu peu de soutien. L’Union Syndicale des Travailleurs et Commissions Ouvrières, les principaux syndicats espagnols ont refusé d’appuyer le mouvement. La majorité des commerces ont donc levé le rideau normalement ce matin, et dans certains quartiers de Barcelone on aurait bien pu croire qu’il s’agissait d’un jour comme un autre.
Des rassemblements sont prévus devant les mairies à 18h et sur la place de la Cathédrale à Barcelone.
Par RFI