Gouvernance au Mali : IBK doit tirer toutes les leçons de son échec
L’absence du chef de file de l’opposition, des anciens Premiers ministres Soumana Sako, Modibo Sidibé et Cheick Modibo Diarra et de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile confirme l’échec cuisant du dialogue national inclusif.
Après six Premiers ministres en six ans, six ministres de la Défense en six ans, six ministres de la Justice en six ans, le constat est amer. En effet, IBK n’a ni programme ni vision et encore moins la compétence et la capacité nécessaires pour gérer le Mali. N’ayant aujourd’hui ni la confiance de la communauté internationale ni la confiance du peuple malien encore moins celle des groupes armés signataires de l’accord d’Alger, le chef de l’Etat doit tirer toutes les leçons pour le Mali. Avant son arrivée au pouvoir, Kidal avait un seul statut, celui du Mali. Mais aujourd’hui, Kidal n’est pas dans le giron malien. Pire le centre demeure notre bête noire. Avec IBK, la corruption et l’impunité sont devenues un mode de gouvernance. L’incapacité du régime d’IBK est en train d’enfoncer le clou et le Mali court un véritable risque d’inexistence.
1230 milliards pour la loi d’orientation et de programmation militaire dont les traces sont dans le noir. Les fonds alloués aux FAMa par l’UE ont également disparu par manque de traçabilité. À la place d’une école de formation citoyenne, les enfants ont reçu l’éducation sexuelle complète contraire à nos us et coutumes. Pour montrer l’opacité dans la gestion des ressources de l’Etat, le Premier ministre Boubou Cissé est en même temps ministre chargé des Finances.
En lieu et place d’une transition démocratique, il préfère un accord politique de gouvernance qui n’est qu’une arnaque politique pour permettre l’adhésion de certains partis politiques de l’opposition à la majorité présidentielle, dans le seul but de décrédibiliser les opposants et les hommes politiques.
En conclusion, puisqu’aucun sacrifice n’est de trop pour la construction du Mali, nous demandons au président de la République de rendre sa démission, de dissoudre l’Assemblée nationale et permettre au Mali de choisir un nouvel interlocuteur.
Aboubacar Siddick Fomba
NB : Les titre et surtitre sont de la rédaction