Genre: WILDAF renforce les parajuristes de la région de Koulikoro face au VBG.

Clôture hier 18/08/2021 à Koulikoro d’un atelier de renforcement de capacité, des para juristes de la région sur les droits des femmes, des violences basées sur le genre, des violences sexuelles liées aux conflits et le rôle des acteurs de la justice dans la gestion des violences basées sur le genre et les VCL.  Cette rencontre de trois jours vise à améliorer les connaissances des parajuristes de la région de Koulikoro, sur les droits de la femme, mais aussi des violences basées sur le genre et les violences liées aux conflits. La  formation doit permettre aux acteurs concernés de constituer des relais entre les acteurs de la justice et leurs communautés respectives sur ces différents domaines. 16 parajuristes ont pris part à cette activité organisée par WILDAF MALI avec le soutien de USAID et Mali JUSTICE PROJECT  (CHKKCI).

Le droit de la femme et les violences basées sur le genre et autres droits sont mal connus au sein  la population malienne. Ce qui constitue un défi majeur de nos jours pour  certaines organisations. C’est dans ce cadre que WILDAF/MALI et ses partenaires ont organisé une formation en renforcement de capacités des acteurs parajuristes de la région de Koulikoro du 16 au 18 Août2021. Dans cette logique, les participants qui ont des connaissances insuffisantes sur les règles et les principes judiciaires, doivent être renforcer davantage pour rendre service à leurs communautés. Car c’est à travers ces participants qui servent de relais que les communautés notamment les populations du monde rural parviennent progressivement à s’acquitter des connaissances par rapport au fonctionnement des principes judiciaires et d’autres droits.

Ces ‘’relais’’ travaillent généralement à travers des séances de sensibilisation à travers l’organisation  des causerie débats avec les femmes sur leurs droits respectifs, mais aussi sur les différentes formes de violences particulièrement les celles basées sur le genre, mais aussi sur la sexualité.

Durant les 3 jours plusieurs thèmes ont été développés par les spécialistes, notamment des hommes de droits se sont succédés pour éclairer la lanterne des participants. Des participants  qui par la suite sont  sortis avec des connaissances élargies qui leurs permettront de faire face à ce défi, celui de rependre la préservation du droit de la femme, mais dans le cadre de la lutte contre les VBG et les violences sexuelles. la rencontre a été également une occasion d’échange et de partage d’expériences entre les participants.

Signalons qu’en 2018, une enquête démographique et de santé menée par l’Institut national de la statistique du Mali révélait qu’une Malienne sur deux âgées de 15 à 49 ans avait déjà subi des violences physiques ou sexuelles.

Nayté